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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jacques Viallebesset

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Publié le par jean françois
QU'EST-CE QUE LE FANATISME ?
DU FANATISME ?

 

Fanatisme, intégrisme, radicalisme ces ismes envahissent la communication et surtout la société. Le Franc-Maçon qui prône : la tolérance, le droit à la différence, le refus du dogmatisme, qui s’interdit dans sa pratique en Loge toute discussion politique ou religieuse, en référence aux bornes fixées par ces prédécesseurs.

S’interroge sur la signification de ces termes qui font partie maintenant de notre langage journalier.

Michel Clermont universitaire et spécialiste de littérature et de linguistique, nous donne quelques pistes de réflexions.

« On a tendance à opposer la mentalité laïque, à la foi, que le laïc relie au fanatisme religieux. »

Il prend ainsi la foi, la spiritualité pour certains, en otage du fanatisme. Si l’on peut à juste titre concevoir que la foi quand elle est tyrannique et totalisante, quand elle intègre la société comme dans certains pays, jusqu’à la sphère politique, avec une religion d’état elle devient alors le ferment du fanatisme.

Mais réduire la foi, la spiritualité, le fait religieux à une portion congrue dans la société, à une place de plus en plus réduite dans la société c’est ignorer les aspirations profondes de beaucoup de nos concitoyens, qui après tout sont libres de chercher et de donner du sens à leur vie personnelle, tout en respectant et acceptant les différences. C’est cela aussi être Franc-Maçon.

Michel Clermont dit : « la spiritualité quand elle est authentique s’abreuve à une source de vie éternellement renouvelée. » Elle n’est donc pas d’un autre âge !

Le raccourci bien tentant entre le fanatique, fanum du temple et la spiritualité est aussi une forme de fanatisme, tous ceux qui fréquentent les temples ne sont pas des fanatiques.

Le rationaliste outrancier et le théologien dogmatique pêchent ensemble dans la barque de l’orgueil et dérivent inconsciemment vers l’île du fanatisme ou ils seront captifs.

Le laïc quand il devient sectaire s ‘efforce de faire disparaître de la sphère publique le fait religieux, refusant la connaissance de sa tradition historique, laissant ainsi la porte ouverte aux prêcheurs ignorants.

La laïcité doit lutter contre l’introduction du fait religieux dans la politique. C’est déjà beaucoup.

En conclusion pour ma part je pense que le fanatisme se caractérise par les divisions des hommes libres. Il érige des murs, des fossés, des barrières entre le « Je » et le « nous » c’est une pierre si lourde, si pesante que le Franc-Maçon persévérant devra sans cesse s’efforcer de la tailler, pour la modifier.

JF.

QU'EST-CE QUE LE FANATISME ?

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Publié le par Jacques Viallebesset

Cet article est reposté depuis L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset.

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Publié le par jean françois
UNE VISION DEPASSE DU TRAVAIL ?
UNE VISION DEPASSEE DU TRAVAIL ?

 

Le texte que je vous propose date de 1945, il m’a été confié par Claudius un contributeur du Blog. J’ai hésité à le mettre en ligne son aspect « Travail, famille, patrie » rappelle de sombres souvenirs. D’autres aspects comme « le choix de son travail » ne trouvent pas leur réalité dans notre société contemporaine, nous laissons un grand nombre d’entre nous sans travail, et nous préoccupons plus de défendre les droits acquis par ceux qui bénéficient de travail, que de fournir du travail à ceux qui n’en n’ont pas.

L’aspiration au travail reste grande, les événements politiques récents ont démontrés que les hommes et les femmes souhaitent encore grandir par leur travail. Le temps n’est pas encore venu d’y renoncer, le travail ne se résume pas à un revenu.

Le Franc-Maçon fait « Gloire au Travail » dans ses multiples formes : gloire au travail au service des autres, de la société, de l’humanité, de la famille et gloire au travail sur lui-même avant tout comme porteur de son amélioration personnelle.

JF.

UNE VISION DEPASSE DU TRAVAIL ?

 

TRAVAIL.

Mot qui sonne désagréablement aux oreilles paresseuses. Mais la paresse n’est pas la vie ; elle ressemble plutôt à la mort. Vivre c’est agir ; agir c’est travailler. Le travail est souvent honni, parce que l’on ne sait pas en voir la valeur de santé, de beauté et de moralité.

De santé d’abord : sans travail , nos organes, et surtout notre esprit s’atrophient. La nature nous a dotés de facultés physiques et mentales qui sont autant d’exigences de travail. Comme la tige à la croissance, comme la fleur au fruit.

Ce qui nous rebute c’est le travail forcé ou excessif. Mais ce n’est plus là le vrai travail ; c’est besogne ou fatigue. Le travail digne de ce nom si respectable, c’est l’activité librement choisie et joyeusement accomplie. Or nous pouvons le plus souvent choisir librement notre mode d’activité et travailler dans la joie. Il suffit de le vouloir et de voir, de contempler le beau côté du travail.

Car tout travail a sa beauté : harmonie des gestes exercés, adaptés à une spécialité, ou encore-sur le plan intellectuel- de facultés s’exerçant avec aisance, et même avec élégance, dans un domaine approprié. Vu sous cet angle, le geste du balayeur, vaut en élégance l’esprit du mathématicien se mouvant avec précision au sein d’une démonstration complexe.

Et la beauté morale de ces deux genres de travail est la même. Chacun travaille avec tous ses muscles, ou tout son esprit, et surtout tout son cœur, contribue pour sa part à l’équilibre dynamique de sa famille, de sa patrie, et , par extension de l’humanité toute entière.

Or travailler pour sa famille est un devoir strict, facile et tout proche. Travailler pour l’humanité est un devoir long et dont l’objet est abstrait et lointain. Reste le devoir intermédiaire, l’obligation la plus impérieuse à l’égard de la collectivité, qui au moins autant que notre famille, bien qu’elle soit moins concrète, doit être chère à notre cœur : la patrie. La patrie, c’est la terre de nos pères, la terre que nos ancêtres ont ensemencée de leurs efforts, souvent même de leurs larmes. Il n’est que juste qu’à notre tour nous reprenions de leurs mains les instruments de civilisation et que nous les utilisions comme eux, à l’amélioration du sort matériel et surtout moral de nos concitoyens. Quelle iniquité, quelle ingratitude et quelle lâcheté de se tenir à l’écart, de jouir égoïstement des fruits du travail des autres et de ne pas revendiquer pour soi-même l’honneur d’une participation aussi noble et attrayante !

Cette sorte de lâcheté quand elle existe, quand surtout elle sévit dans une nation, conduit à la décadence, à l’asservissement. Mais connaître la cause d’un mal c’est aussi en connaître le remède. Pour qu’une nation qui était sur le point sombrer se relève. Il ne suffit pas d’espérer paresseusement la venue d’un miracle ; il est nécessaire et suffisant qu’elle se remette courageusement, allègrement au travail, à un travail unanime, ne comportant, ne tolérant aucune exception, et qui soit d’autant plus ardent que la chute était profonde.

C’est bien cela, n’est-ce pas, ô notre chère France, que tu exiges de tous tes enfants ?

C’est bien ainsi, n’est-ce pas, que tu t’es toujours relevée aux heures les plus tragiques de ton histoire ?

C’est bien à l’amour du travail résidant depuis toujours au cœur des meilleurs de tes enfants que tu dois d’être la France éternelle ?

Texte de Charles Hertrich extrait de « l’âme des mots » 1945.
Il convient de replacer le texte dans le contexte de l’époque.

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Publié le par jean françois
INFORMATION  BLOG GADLU-INFO

Pour ceux qui ne connaissent pas chaque semaine sur le Blog GADLU-INFO

JF.

LA REVUE HEBDOMADAIRE DU WEB MAÇONNIQUE

ACTUALITÉS | 11 JUIN 2017 | 0 | BY A.S.

L’essentiel du web maçonnique dans une chronique hebdomadaire avec les blogs et sites qui en parlent.

Bonne lecture à vous!

: http://www.gadlu.info

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Publié le par jean françois
JE MARCHE SEUL....
JE MARCHE SEUL…

 

Quand Moïse monta de la plaine de Moab sur le mont Nebo pour contempler l’étendue de la terre, promise à son peuple après une longue marche avec lui, il était seul devant lui-même et devant Dieu pour les croyants. Il avait entrepris sa marche, seul contre pharaon et c’est seul, qui la terminait.

La marche est solitude, elle est réflexion. C’est à mi chemin que le Franc-Maçon commence sa marche au midi de sa vie, c’est l’heure de l’ouverture des véritables travaux sur lui-même. Ses travaux commencent paradoxe par une halte, un repos, un retour à la terre, à l’humilité, il lui faut retrouver ses racines.

La marche devient un nouveau départ, une alliance. Le seigneur dit à Abraham : « Quitte ton pays, et va vers le pays que je te montrerai… » GN 2-1. L’alliance, l’initiation Maçonnique se fait pas à pas, degré après degré, pierre après pierre. Il faut de la force pour pousser le pas hésitant jusqu’au centre de l’idée.

La marche permet de faire le vide en soi, d’admirer les merveilles de la nature, dans leurs puretés originelles on entend alors souffler dans les vallées le vent de l’Amour.

La marche nous confronte à la faiblesse de notre corps, et à la grandeur, de notre âme, elle est volonté pour dépasser la souffrance de notre chair, elle nous fait prendre conscience de l’indispensable présence d’autrui. Elle nous mène vers l’autre.

Quoi de mieux que la marche solitaire pour aller vers l’autre, sûrement pas les transports en commun, en groupe, rapides et impersonnels.

François Cassingena-Trévedy (1) a écrit : (…la marche en compagnie, en groupe, émousse en grande partie l’effet ascétique, contemplatif et thérapeutique de cet acte… )

(… c’est aux heures où l’on ne soustrait rien, où l’on ne dispute rien à l’entière disponibilité qu’elle réclame, que, presque sans effort, l’homme intérieur s’érige et se reconstitue…)

Je marche seul en silence vers moi-même, pour aller vers mes Frères.

JF.

 

 

  1. – François Cassingena-Trévedy moine bénédictin de l’abbaye de Ligugé près de Poitiers est un écrivain exceptionnel et marcheur.
  2. Biographie.
  3. Né le 28 novembre 1959 à Rome (Italie). Nationalité française.
  4. Ancien élève de l’École Normale Supérieure, rue d’Ulm, promotion 1978, option Lettres Classiques.
  5. 1980 : Maîtrise de Lettres Classiques (Philologie) avec un mémoire sur Ténèbres et lumière dans le théâtre d’Eschyle (dirigé par le Professeur Jean Taillardat, Paris IV).
  6. Parallèlement, fréquentation des cours de Jacques Fontaine, de Jacques Mandouze, de Gilles Dorival et de Marguerite Harl sur la littérature patristique, également à Paris IV.
  7. 1980 : entrée dans la vie monastique bénédictine.
  8. 1989 : Maîtrise de Théologie à l’Université de Fribourg (Suisse), avec un mémoire sur Amour et Contemplation chez saint Grégoire le Grand (dirigé par le Père Servais Pinkaers, op.). Fréquentation des cours d’exégèse du Père Jean Barthélémy, op.
  9. À la suite d’une orientation vers la patristique syriaque (1985), relations de travail et d’amitié avec le Père François Graffin, sj, ancien directeur de la Patrologie Orientale.
  10. Doctorat en théologie, 2007 (Institut Catholique de Paris) : L’expérience liturgique chez les Pères de l’Église (IVe-Ve siècle).
  11. Collaborateur des « Sources Chrétiennes » dans le domaine de la patristique syriaque (Éphrem de Nisibe).
  12. Recherches historiques, liturgiques et musicologiques sur le répertoire romano-franc (grégorien).
  13. Maître des novices depuis 2005.
  14. Maître de chœur (Schola grégorienne) depuis 2008.
  15. Émailleur sur cuivre.
  16. Écrivain

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Publié le par jean françois
SOUS FORME D'EDITO
SOUS FORME D'EDITO

 

On parle beaucoup de moralisation de la vie publique, de la cité, on parle peu du fanatisme, de l’intégrisme et des moyens pour les combattre je vous propose quelques pistes pour réfléchir avec l’aide d’articles parus ces jours –ci sur les Blogs. La culture, la connaissance, l’enseignement sont les armes les plus efficaces, la poésie, la musique contribuent au rapprochement des hommes dans la diversité.

JF.

 

 

Monsieur le Président: osez la laïcité! par Patrick Kessel, Président du Comité Laïcité République

La France s’est choisie le plus jeune Président de son histoire. C’est une belle image que notre pays donne de lui et qu’une subtile communication déroule comme un tapis rouge au reste du monde. Mais le Président hérite d’une Nation déchirée, tendue, menacée, démoralisée. Immédiatement, il devra faire face à trois crises redoutables qui se chevauchent sans se confondre: les fractures sociale, politique et culturelle.

Des deux premières, les candidats ont beaucoup parlé pendant la campagne des présidentielles. Elles seront au coeur des premiers débats de la nouvelle législature. En revanche, on a très peu évoqué cette déchirure culturelle qui divise profondément la Nation. Intolérances, montée des revendications communautaristes dans les crèches, les écoles, les universités, les hôpitaux, les prisons et même les entreprises, islamisme radical, xénophobie identitaire, menaces sur l’égalité entre hommes et femmes, paix civile fragilisée, la situation est grave. La société française est en crise. L’élection présidentielle doit replacer la laïcité au coeur de la République »,écrivions-nous au début du printemps dans un Manifeste signé par plusieurs milliers de personnes (publié dans Marianne).

Nous y sommes.

La France a un ardent besoin de faire République, de rassembler toutes les femmes et tous les hommes quels que soient leurs origines, leur couleur, leur philosophie ou leur religion, leur sexe, leurs opinions. Les rassembler dans une citoyenneté universaliste et fraternelle qui postule qu’au-delà de leurs singularités, ils sont d’abord et avant tout des femmes et des hommes libres et égaux en droit. La laïcité en constitue la clé de voûte, cet élément d’architecture discret, qui pourtant tient à lui seul tout l’édifice.

Ce sont ces principes d’égalité en droit et de liberté absolue de conscience qui sont ouvertement contestés et fragilisés par leurs ennemis de toujours, l’extrême-droite et les intégrismes religieux mais aussi désormais par des forces différencialistes qui, comme l’avait prédit Régis Debray voilà près de trente ans, sont passées du droit à la différence à la différence des droits. C’est la République qui est attaquée au coeur.

Après les attentats barbares contre Charlie et le Bataclan, après l’émouvant sursaut populaire, on a vu monter en puissance un mouvement différencialiste, communautariste se revendiquant de la gallophobie, de la judéophobie, de la républicophobie, de la haine de la laïcité, tel le rappeur Médine qui chantait « crucifions les laïcards comme à Golgotha ». L’anti-racisme a été par certains détourné afin d’interdire toute critique de l’islam politique. Des réunions ont été organisées, interdites aux blancs censés être les seuls racistes! Cette idéologie a même pris place dans une certaine extrême-gauche pour qui l’islamisme aurait remplacé le prolétariat dans la lutte des classes! Et un think thank, proche du pouvoir de gauche, a même proposé une citoyenneté à géométrie variable pour tenir compte des origines de chacun. Autant dire, renvoyer chacun aux déterminismes de sa naissance, l’enfermer dans ses traditions et lui fermer la voie de l’émancipation. Les femmes en premier lieu.

Ce qui pouvait un moment être traité comme des épiphénomènes s’est installé en un mouvement profond, radical. « Derrière le visage avenant du pluriculturel, on entrevoit le mufle du pluriconflictuel », écrit Pierre-André Taguieff, pour qui ce mouvement « s’inscrit dans une vision manichéenne ne laissant d’autre perspective qu’une guerre civile ethnicisée » (Pierre-André Taguieff – L’islamisme et nous – Ed du CNRS – avril 2017).

La majorité des politiques a préféré traiter le problème par le déni comme l’avait fait l’Observatoire de la laïcité. La campagne présidentielle l’a tristement illustré. Le candidat de la droite a préféré faire une large place aux mouvements catholiques radicaux qui s’étaient illustré contre le mariage pour tous. Le candidat des Insoumis a évoqué la laïcité mais uniquement pour demander l’abrogation du Concordat. Le candidat du PS a choisi de n’évoquer aucun des problèmes posés par le communautarisme à l’école, dans les hôpitaux, certains de ses proches s’illustrant par des déclarations en faveur d’un féminisme envoilé. Seule, la candidate du Front National a évoqué la laïcité mais pour la détourner à des fins de stigmatisation des musulmans. Rien d’étonnant pour l’extrême-droite qui a toujours défendu une identité française bien peu laïque, blanche, catholique, apostolique et romaine!

Le débat n’a pas eu lieu. Pour quelles raisons? La peur de paraître hostile aux musulmans alors que la majorité d’entre eux souhaite vivre comme des citoyens parmi les autres, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs et qu’ils sont dans le monde les premières victimes de l’islamisme radical? La culpabilité post-coloniale d’une guerre d’Algérie qui n’en finit pas de nourrir des ressentiments alors que ce pays a connu lui-même les affres du terrorisme islamiste? Le besoin de trouver, après l’effondrement de l’Union soviétique, une force de substitution au « prolétariat perdu » pour lutter contre le capitalisme? La légitime hantise d’affrontements communautaires qui menacent régulièrement et qu’il faut prévenir à tout prix? Ou bien ne s’agit-il, plus prosaïquement, que d’électoralisme et de marketing politique pour essayer de gagner les voix des citoyens de culture ou de confession musulmane?

Le nouveau Président hérite d’une situation inquiétante qui nécessite détermination pour asseoir les principes républicains garants de la paix sociale et modération pour construire une vision commune de l’avenir. Il peut compter sur une très large majorité de français qui, à plus de 80%, estiment que la laïcité, même si elle n’a pas vocation à régler tous les problèmes, est une donnée essentielle. Il ne s’agit pas de vivre ensemble dans des ghettos culturels juxtaposés, voire de coexister entre groupes aux lois différentes mais de vivre ensemble une authentique citoyenneté fraternelle.

Un véritable débat serein doit s’ouvrir. Le Président s’est engagé à ne pas modifier la loi de séparation des églises et de l’Etat. C’est une bonne chose quand on se souvient des tentatives de « toilettage » de Nicolas Sarkozy. Encore faut-il mettre un terme aux contournements de la loi et donner par exemple aux élus locaux les moyens de résister aux pressions pour obtenir des financements en faveur d’associations dites culturelles qui sont le faux-nez d’associations cultuelles. Aussi serait-il important d’inscrire dans la Constitution les principes de la loi de 1905. Encore faut-il réinstituer l’école publique et laïque comme lieu sacré et creuset de la République où l’on forme avec les enfants de toutes les couleurs les futurs citoyens libres et égaux et ne pas la laisser dériver en école des pauvres et des minorités. Encore faut-il être intransigeant avec les principes mêmes de la République, en premier lieu, la totale égalité entre femmes et hommes.

Encore conviendra-t-il de favoriser le respect de la laïcité dans tous les organismes publics et trouver les moyens réglementaires ou législatifs permettant d’asseoir la neutralité dans les organismes privés qui le souhaitent, en s’appuyant sur les récentes décisions de la Cour de Justice européenne.

Mettre la laïcité au coeur de la société, cette perspective est d’autant plus urgente que la lutte contre le jihadisme d’une part et la montée des xénophobies de l’autre doit impérativement s’accompagner d’un combat intellectuel. Mais il convient aussi quand 16 millions de nos concitoyens ont voté nul, blanc ou se sont abstenus et que près de 11 millions ont voté pour le Front National, de proposer une espérance fondée sur la citoyenneté et la fraternité.

Dans la confusion intellectuelle et politique ambiante, il est pour certains de bon ton de dénoncer la République comme « colonialiste », « xénophobe », voire « raciste ». Il convient de rappeler qu’elle a inspiré les révolutions européennes, les libérateurs latino-américains et certains leaders de la décolonisation en Afrique, qu’elle fut au coeur du Programme National de la Résistance, parce qu’elle est porteuse d’un message d’universalisme.

C’est cette image de la France qui est aimée dans le monde. C’est cette vision d’avenir, dégagée de la haine de soi, adaptée au temps modernes, qu’il convient de tracer comme le Petit Prince dessinait un mouton. Un nouveau projet pour une République plus laïque et plus sociale.

En baptisant son mouvement En avant la République, le candidat Macron avait probablement à l’esprit le projet d’un nouveau pacte républicain. Un mouvement qui n’est ni de droite, ni de gauche ou bien de droite et de gauche,avait-t-il annoncé.Cela tombe bien, la laïcité n’est ni de droite, ni de gauche. Elle est au service de la liberté, de l’égalité, de l’émancipation, de la citoyenneté, de la fraternité républicaine. Elle devrait naturellement trouver place au coeur de la politique du nouveau Président, atténuer les passions et contribuer à la concorde.

Monsieur le Président, osez la laïcité!


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COMBATTRE L’IGNORANCE C’EST COMBATTRE LE FANATISME !

Ce n’est que par la culture et la connaissance que nous réduirons l’obscurantisme et le fanatisme. Le Grand Maître de la Grande Loge de France, fait une déclaration en ce sens. Défendre la laïcité n’est pas suffisant, la posture de défense des droits doit faire place à un combat pour la culture. Seule la Lumière peut éclairer ceux qui sont dans les ténèbres. La Liberté et la tolérance ne peuvent s’exercer pleinement que sous l’œil de la connaissance, au regard des événements un enseignement obligatoire du fait religieux dans toutes les écoles fera resplendir dans les jeunes cerveaux les lumières, la laïcité est ressentie de plus en plus comme une opposition aux religions, il faut rompre avec cette fausse opposition, cela ne peut se faire que par l’enseignement.

JF.

«Parler aux jeunes pour éviter le fanatisme»

Philippe Charuel, Grand Maître de la GLDF qui se rend ce 24 mai en Inde pour le Convent des Grandes Loges de ce pays, dit avoir ressenti «la même indignation» que lors des attentats précédents. Le haut dignitaire souligne que, bien sûr, l’amélioration des mesures de sécurité est indispensable, mais il se dit aussi convaincu qu’il faut «un travail de fond, un travail de pédagogie, à l’école». «Si on enseignait en classe le fait religieux, on limiterait les manipulations dont sont victimes des jeunes, des dérives fanatiques, ajoute Charuel. Il faut les rencontrer et leur parler.»

CANDIDATS, QUE PROPOSEZ-VOUS POUR MIEUX CONTRÔLER LES ÉCOLES PRIVÉES EXTRÉMISTES ?

Par Géplu dans Divers

Dans le cadre de sa chronique « Quelques grammes de laïcité dans un monde de radicalité », le Comité Laïcité République met en ligne chaque semaine jusqu’au élections législatives des vidéos dans lesquelles s’expriment des responsables associatifs ou des personnalités impliquées dans la défense de la laïcité.

Aujourd’hui la parole est donnée à Marie-Laure Brossier, élue locale en Seine-Saint-Denis, qui raconte comment une école coranique illégale s’est installée dans une ville et a pu endoctriner les enfants sans aucune réaction des autorités et des élus malgré la mobilisation de la population.


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L'ami Jacques Viallebesset

L'ami Jacques Viallebesset


QUE LA POÉSIE CIRCULE, 3

Par Géplu dans Divers

Que la poésie circule ! Si la franc-maçonnerie sollicite notre pensée logique, ses mythes, rites et symboles stimulent notre pensée analogique, faisant appel à nos émotions et à notre imagination. En ce sens elle est aussi une « démarche poétique ». D’ailleurs, nombreux sont les poètes, francs-maçons ou non, qui ont fait appel à la symbolique et aux valeurs humanistes.
C’est pourquoi chaque semaine nous vous proposerons un poème, afin de maintenir vivante notre capacité au questionnement et à l’émerveillement.

La tribu nomade

A Minuit ils se mettent en marche et lèvent le camp
Pour retrouver la lumière dans le soleil levant
Pour tout bagage ils n’ont que de simples outils
Pas plus de trois principes et quelques utopies

L’architecte se dresse vertical entre ciel et terre
Du niveau à la perpendiculaire d’aplomb et d’équerre
Le compagnon cherche ailleurs l’étoile en son cœur caché
L’ouvrier balbutiant construit marche à marche son escalier

Midi plein les voit tous rassemblés sous le soleil
Artisans et chevaliers si différents et tous pareils
Ils essaient d’appréhender ensemble le sens de leur vie
Et à comprendre, humaine condition, ce qui les unit

Ils bâtissent alors dans le vent des temples éphémères
Dont ils posent à chaque fois la pierre angulaire
Se transmutant ils coagulent le sel le soufre et le mercure
Pour que la joie demeure dans le creuset des cœurs purs

A Minuit la tribu se disperse sur la surface de la terre
Chacun offrant à qui veut un brandon du feu élémentaire
Ils et elles pérégrinent en doutant sous la voûte étoilée
Prononçant d’étranges mots secrets Eros Philia Agapè.

Jacques Viallebesset

Jacques Viallebesset est un auteur contemporain qui a signé quatre recueils de poésie, souvent empreinte de symbolisme maçonnique. Son roman La conjuration des vengeurs (Dervy) a été adapté en bande dessinée aux éditions Glénat. Une anthologie vient de lui être consacrée aux éditions Le nouvel athanor. Il la dédicacera au Marché de la poésie, place Saint-Sulpice à Paris, sur le stand de son éditeur Samedi et Dimanche 10 et 11 Juin de 18h30 à 20h.


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Elisabeth Cappelli

Elisabeth Cappelli

Son dernier livre sur l'Eglise du Graal disponible chez lulu.com et bientôt sur Amazon

SOUS FORME D'EDITO

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Publié le par jean françois
TRANSMETTRE L'AMOUR FRATERNEL
TRANSMETTRE L’AMOUR FRATERNEL

Initier c’est donner la clé, ce n’est pas ouvrir la porte, c’est transmettre. C’est le devoir des Frères d’accueillir les jeunes cherchants aux mystères de la Connaissance et de l’amour fraternel. Je vous livre le témoignage d’une transmission maçonnique confiée par un Frère avec qui j’ai fait mon chemin. Son grand-père était Franc-Maçon, son père était Franc-Maçon. Il rêvait de le devenir à l’époque il y a 50 ans, avant son initiation son père lui a écrit ces quelques lignes, ces quelques mots d’amour fraternel à la manière de Rudyard Kipling.

 

 

SI TU PEUX

Si tu peux étudier, comprendre, te connaître,

Descendre au fond de toi, et calme, te juger,

Abandonnant l’orgueil et les vains préjugés,

Si tu peux repenser la Loi qui t’a fait naître.

Si tu peux écouter, réfléchir et te taire

Si tu peux méditer sans négliger l’action

Si tu peux associer le cœur et la raison

Si tu peux reconnaître en chaque Homme ton frère

Si tu peux tout donner sans jamais rien promettre

Si tu peux pardonner sans oublier pourtant

Car l’oubli seul est lâche, et le pardon est grand

Si tu peux accepter sans jamais te soumettre

Si tu peux enseigner sans vouloir être maître

Guider les premiers pas, les laisser trébucher

Allumer l’étincelle et en faire un bûcher

Puis sans rien demander t’éloigner, disparaître,

Si tu aimes la vie et sais tout en extraire

Puis redescendre en toi pour parler avec Dieu

Rester être de chair en regardant les cieux…

Alors tu peux lier le compas et l’équerre

Et tu seras un homme…

Et ce qui vaut bien mieux,

Tu seras un Maçon, mon Frère….

Raymond Danier.

 

Bel exemple du devoir de transmission maçonnique, par delà les tempêtes de la vie et les querelles dérisoires, pour que la Paix règne sur la terre.

 

JF.

TRANSMETTRE L'AMOUR FRATERNEL
TRANSMETTRE L'AMOUR FRATERNEL
TRANSMETTRE L'AMOUR FRATERNEL

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Publié le par jean françois
INITIER, CONSTRUIRE, CONSERVER.....
INITIER, CONSTRUIRE,CONSERVER…

Initier, c’est admettre à la connaissance, mais n’est-ce que cela et comment initier ? Initier est un commencement, faire du neuf, se construire une nouvelle demeure, pour accueillir autre chose que des meubles périssables, accueillir la Lumière et la Vérité, déposer en soi les tables que l’on grave chaque jour, faire régner la justice rendue par son tribunal intérieur, sa conscience intime.

Comment y parvenir ? En faisant table rase de ses acquis, tout oublier pour réapprendre ? Partir vers une nouvelle carrière pour y rechercher d’autres pierres, dans les parties les plus profondes et le plus hautes de soi. Avec l’aide de quels outils ? Les outils déposés à l’intérieur des colonnes par nos anciens, dans les colonnes B et J celles de l’entrée de notre Temple. Mais aussi recueillir les lumières qui brillent sur les colonnettes, les lumières de Sagesse, de Paix et de Beauté. L’initié pénètre alors la contrée mystérieuse ou règne l’harmonie entre lui et l’univers.

Initier cela demande certes de l’audace , de la force pour transgresser, les préjugés, pour avancer, pour marcher. Mais aussi ce que les grecs appelaient de la « Phronésis », de la prudence on retrouve cette expression dans l’Ethique à Nicomaque d’Aristote, la Phronésis est maintenant l’expression d’une forme de sagacité, d’accès à la Connaissance.

Pour pouvoir être initié , il faut donc une référence aux traditions, ce qui induit de les conserver intactes, pures, de les conserver, les protéger.

Cette forme de conservatisme pris au sens de conservation, n’est pas un rejet de la progression, il est l’essence de l’éducation.

Ainsi l’amour de son pays, de son histoire, de ses traditions est une continuité culturelle, un fil pour l’initiation.

Il ne sert à rien d’opposer les anciens, les conservateurs de la tradition, de l’histoire, aux jeunes pousses en croissance , ces jeunes pousses doivent êtres des greffons posés sur des troncs solides, une nouvelle vie se régénérera alors sur l’arbre de la Connaissance. Ces greffes pleines de Phronésis, développées sur les Vénérables chênes en feront des arbres de vie.

JF.

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Publié le par Jacques Viallebesset

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