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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
SOUDAIN UNE LUEUR

SOUDAIN UNE LUEUR

 

 

La franc-maçonnerie cette vénérable dame de plus de 300 ans, brille encore comme une lueur dans la nuit. C’est par la grâce qui a touché ses passeurs de lumière, héritière des oeuvriers qui ont ciselés les rosaces pour que la lumière pénètre dans les cathédrales, les illuminent, pour que cette lumière transperce les corps jusqu’à atteindre les âmes des femmes et des hommes.

 

Dans les loges de Saint-Jean le volume de la loi sacrée est ouvert au prologue, hymne à la Lumière. Ce prologue qui fait parfois controverse, qui met mal à l’aise les sœurs et les frères qui y voient un dogme religieux, c’est faire peu de cas de son ésotérisme. C’est le Grand Architecte de l’Univers appelé Dieu qui pose problème, le Grand Architecte qui est un principe, un concept par nature indéfinissable, innommable.

 

Un frère très proche Jean-Michel m’a fait passer le texte du prologue de Jean réécrit, revisité par les lumières d’un frère Hubert G, paru dans une revue du R E A A (1), en quelque sorte une exégèse maçonnique de ce prologue où le nom de Dieu est remplacé par le mot Lumière.

 

Nous sommes des enfants de la veuve, mais aussi des enfants de la Lumière, que nous avons reçue lors de notre cérémonie d’initiation, cette lumière qui nous éclaire en permanence et finira bien par nous illuminer. Notre père est l’Architecte de cette lumière, il est lui-même la Lumière.

 

Nous tournons donc en permanence notre regard vers la Lumière, en loge vers l’orient, en dehors de la loge, en contemplant les œuvres de l’architecte, ces œuvres réalisées par la Lumière qui guide les hommes. Les artistes sont plus sensibles à la Lumière, nous contemplons les peintures de Dali ou de Soulages, ces initiateurs de Lumière, l’on voit dans l’Outrenoir de Soulages briller la Lumière intérieure, cette flamme éternelle de l’espérance, qui brille sans jamais s’éteindre.

 

En contemplant suffisamment longtemps cette Lumière, elle nous réchauffe, nous régénère, bous fait vivre tout simplement.

 

«  …, la vie est la Lumière des hommes. »

 

Les peintres, les poètes, les musiciens, sont des tisseurs de Lumières, ils recouvrent avec elle notre être intérieur, avec la Lumière nous ne craignons plus rien, même si la société, les colonnes de la civilisation tremblent sur leurs bases, la Lumière continue de briller en nous, et si elle brille en nous, elle brillera dans le monde. La spiritualité qui irrigue notre être avec sa Lumière est une force infinie et indestructible.

 

Christiane Rancé dans un article sur Albert Camus, nous rappelle cette injonction de notre prix Nobel : « II nous demande de ne pas céder aux techniques devenues folles, aux idéologies à bout de souffle. De renoncer personnellement et collectivement à la violence, à l’injustice. »

 

Il nous faut plus de collectif, de fraternité, de solidarité. J’ai déjà entendu ces injonctions dans ma loge, et dans toute les loges brille à l’Orient la Lumière éternelle, la lueur indestructible.

 

Jean-François Guerry.

 

 

 

(1) Le prologue de Jean revisité par la Lumière.

SOUDAIN UNE LUEUR

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Publié le par jean françois
EN DEUX MOTS : ÂME ET SENS

EN DEUX MOTS : ÂME ET SENS

 

 

Hier soir dans l’émission la La grande librairie sur la chaîne de télévision France 5, pour ceux qui ont eu le bonheur de la regarder, nous avons vécu un moment particulier, comme une agrégation de particules de lumière, une communication d’âme à âme à l’écoute de notre académicien franco-chinois François Cheng et de ses invités.

Le prénom chinois de François Cheng : Bàoyī qui signifie à peu près dans sa langue natale Sagesse, et le choix de son prénom français François en mémoire de Saint-François d’Assise, ce religieux italien incarnation de la joie et de la pauvreté, démontre par cette rencontre de l’orient et de l’occident l’universalité des valeurs spirituelles.

 

Le choix de François Cheng d’écrire en français est bien sûr lié à son exil en France, mais aussi à la richesse et la beauté de notre langue, il nous explique ce choix par la concision des mots et leur polysémie, ils contiennent à la fois le multiple et l’unique.

 

Je retiendrais pour ma part de cette soirée intense et riche deux mots : Âme et Sens, et leurs compléments Beauté et Lumière.

 

Un des anciens Vénérable Maître de ma loge maçonnique Michel, quelques mois avant de rejoindre brutalement l’orient éternel, me confiait avec une sorte d’angoisse devant la vie : Jean-François, le corps et l’esprit, je vois la distinction clairement, mais l’âme et l’esprit, j’ai du mal pour moi c’est presque pareil, et pour toi ?

J’avoue que je ressentais la différence mais comment l’exprimer, et était-ce exprimable ?

 

 

Hier soir, après une promenade spirituelle autour de la joie, de la beauté, François Cheng est venu sur le chemin de l’âme, qui donne du sens à sa vie, à la vie, et peut-être pour certains à notre vie. Quelques morceaux choisis de l’émission :

 

 

« La joie, la vraie joie, pour l’atteindre il faut passer par la souffrance, pour une gratitude envers la vie. »

 

« Je ne cherche pas la Sagesse, pour moi c’est la passion. »

 

« Il faut essayer de transformer la souffrance du monde, la transformer en lumière. »

 

« De la beauté, la beauté n’est pas un simple ornement. La création nous signifie que la vie à du sens. L’univers n’est pas une énorme entité neutre, indifférenciée, il est mu par une intentionnalité.

La beauté est partout dans une simple fleur…

 

La beauté donne du sens on se dirige d’instinct vers la beauté, vers le beau, on prend une direction, on ne tourne plus en rond, en s’engage dans un cheminement pour aboutir à une forme de réalisation, la vie a un sens.

 

Tout ne se vaut pas, la beauté introduit l’idée de valeur, des valeurs morales, spirituelles. 

 

La langue est le moyen sûr pour atteindre l’idéal de beauté. Oui je recherche la Vérité ! »

À propos de l’âme :

 

« Tout corps est animé, le corps est composé d’organes (…) Il y a une force qui les animent : anima, animus âme et corps.

Qu’est-ce qui donne à l’âme cette force d’animer, l’âme est reliée au souffle de vie, au souffle vital, notion universelle.

 

En occident l’homme fier de son esprit sui a conquis la matière rejette l’âme, l’idée même de l’âme, la considérant comme un résidu de l’obscurantisme religieux. Il s’agit d’une amputation, d’un appauvrissement. Cet homme qui ne jure que par son esprit, qui ne gonfle qu’avec le dualisme corps esprit, ce dualisme qui finit souvent par une soumission de l’esprit à la tyrannie du corps, les désirs du corps sont impérieux, insatiables.

 

Ce dualisme aboutit à une sorte d’hédonisme lassant, morbide, c’est un système clos.

 

La constitution de notre être est ternaire et non pas duale, elle est corps, esprit, âme. Et la conscience ?

Bien sûr il y a la conscience, la conscience appartient à l’esprit. L’inconscience appartient à l’âme. L’esprit est utile, il permet l’organisation de la société. 

 

 

Mais l’âme est la partie la plus sensible, la plus intime, celle qui permet d’aimer et de se relier intuitivement à une forme de transcendance, de partie native, qui n’est pas le résultat d’un raisonnement.

 

Esprit et âme permettent un mouvement circulaire, ouvert.

 

L’âme n’est pas mièvre, elle est force d’âme, elle est source d’héroïsme, tout près de nous par exemple Arnaud Beltrame a eu une force d’âme, il n’a pas agit par raison.

 

J’aurais aimé pouvoir dire ces quelques mots à mon frère Michel, avant son départ pour l’orient éternel.

 

Ainsi la joie, la beauté, l’amour, animés par la force de l’âme, le levier de l’âme, l’ouverture du compas de l’âme, la règle qui différencie dans l’univers le mal du bien, la souffrance, la beauté et la joie, donne du sens, un sens à la vie. Certains esprits, entièrement soumis à la raison, rejetant toute intuition, tout ce qui les dépasse, ne verrons dans l’âme qu’une forme de religiosité, pourtant l’on peut y voir aussi une spiritualité universelle sans dogmes.

 

Cette émission ne fut pour moi  que du bonheur.

 

Jean-François Guerry.

 

 

 

 

Source : Émission La grande librairie sur France 5, le mercredi 29 janvier accessible en replay !

EN DEUX MOTS : ÂME ET SENS

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Publié le par jean françois

RÉPONSE AU COMMENTAIRE

 

Galinier (email) le mardi 28 janvier 2020 à 13:53 sur ACTUALITÉS GRANDE LOGE DE FRANCE

Je pense que les hauts grades, appellation injustifiée et orgueilleuse pour moi, représentent une maçonnerie de complément souvent sectaire. Elle repose malheureusement, d'une manière pratiquement exclusive, sur des légendes et religions révélées. C'est toujours intéressant d'apprendre quelque chose, mais je pense que les Loges bleues et leurs symboles, sont l'amande lumineuse de la maçonnerie. Entrer dans le Pentagramme, c'est un exemple, il faudrait des années lumière pour en faire le tour. C'est l'astronomie de l'Univers. Laissons les religions aux prêtres et, revenons aux Lumières. Là est la vraie maçonnerie, qu'il faut prolonger et adapter à notre époque, sans oublier les besoins importants des hommes d'aujourd'hui. Nous souffrons d'absentéisme dans nos Loges. La maçonnerie se dématérialise, aux yeux des médias et profanes. Elle peut mourir par manque d'intérêt, de fraternité et cotisations lourdes, sur le budget des frères. J'ai 40 années de maçonnerie. J'ai été maçon régulier dans les hauts grades du RER. Je pense qu'il est temps de penser à notre avenir en laissant à la porte du Temple métaux et honneurs. C.G - Réponse à PM ADAM.

 

Bonjour Cher Galinier,

 

C’est sans esprit de polémique que je réponds à ton commentaire, je suis d’ailleurs en accord avec toi sur quelques points de ton commentaire, je veux simplement exposer mon point de vue à l’aune de mon ancienneté dans notre noble institution qui depuis plus de 300 ans a permis de donner la Lumière à ceux qui l’ont demandé.

À propos de l’appellation « hauts grades » elle m’a toujours gêné également, elle véhicule au premier degré une forme d’orgueil, si l’adverbe introduit une graduation qui n’est pas justifiée si elle a instituer une hiérarchie d’honneur, mais l’adverbe haut est polysémique, vouloir s’élever spirituellement n’est pas condamnable, ni d’ailleurs l’exclusivité des dits « hauts grades ». L’on peut faire un parcours initiatique toute une vie à travers les trois premiers grades des loges symboliques ou bleues.

Je préfère donc le terme de : grades de perfectionnement, que je sois maçon en loge bleue ou en loge de perfection, j’ai trouvé à me perfectionner, et au-delà de la même manière a transmettre et à combattre en maître maçon ou dans les grades chevalerie spirituelle.

C’est pour moi la volonté, l’élan spirituel qui importe, la hiérarchie doit être spirituelle.

Ce qui compte pour moi ce n’est pas le camion des apparences, mais le fret qu’il transporte.

Il n’y a pas de polémique à faire, surtout en France la Franc-Maçonnerie est tellement variée, l’offre dépasse la demande comme le témoignent les micro obédiences et les loges aux colonnes dégarnies, chacun peut cheminer dans cette grande maison, il y a plusieurs pièces, chacun profite des fondations, jusqu’à la toiture qui s’écroulerait sans elles.

 

Si la richesse des premiers grades est infinie, cela n’occulte pas la lumière des grades de perfectionnement.

À propos des religions, je suis de ton avis, en Franc-Maçonnerie pas de prêtres, de guides, de gourous, nous avons nos rituels. Mais la Franc-Maçonnerie est perméable aux valeurs universelles, qu’elles soit communes ou pas avec celles des religions, des philosophies, des écoles de pensée, elle retient la substantifique moelle de ces valeurs, en restant imperméables aux dogmes, le Franc-Maçon juge par lui-même, avec la Lumière de la raison, mais aussi de mon point du vue avec son intuition intime, il a besoin du savoir, pour prétendre accéder à la Connaissance.

 

La lumière n’a pas de limites, elle éclaire les compagnons sur le chemin, et elle illumine les maîtres, la lumière est présente dans toutes les loges, sans discrimination, elle n’est ni plus, ni moins bonne selon les loges, elle est, tout simplement et elle est le tout.

 

Mon frère sur la nécessaire adaptation de la Franc-Maçonnerie à notre siècle, si tu parles du dépoussiérage des rituels, j’abonde la langue du XVII ou du XVIIIème siècle n’est celle d’aujourd’hui, mais les valeurs universelles traversent, l’espace et le temps, elles sont un trésor. Il faut que ces valeurs franchissent les portes des loges, si non à quoi serviraient t’elles sinon à développer une sorte d’Hubris parmi les frères.

 

Le franc-maçon doit devenir un temple de l’esprit pour rayonner humblement dans le monde, sans ostentation. Ainsi la fidélité à sa loge bleue, son travail, sa persévérance et sa présence en loge sont des devoirs naturels pour lui. L’absentéisme en loge, est la négation de l’initiation maçonnique dont la spécificité est qu’elle est individuelle et se réalise dans un cadre collectif, l’initié se nourrit des différences.

 

Au manque d’intérêt des frères dans leur loge, qui est un constat dans certaines loges, il est constant d’observer que cela tient d’abord au manque de travail en loge, ensuite au manque de formation, d’instruction, de propédeutique, c’est la responsabilité des maître maçons, ne faut-il pas aussi donner une perspective aux maîtres ? Selon leur désir les loges de perfection peuvent êtres cette perspective.

 

J’en viens au montant des cotisations, en ce qui concerne strictement ce qui est du fonctionnement, du rayonnement, de la protection du rite, de l’administration de l’obédience, pour moi par exemple cela représente 190,00 € par an, c’est-à-dire 0,53 € par jour soit la moitié du prix d’un café, soit 8 livres par an, soit 2 fois qu’un abonnement pour un portable etc.. 

La cotisation totale est d’environ 350,00 € par an on n’arrive là au prix d’un café par jour. 

 

Je conclurais mon frère, en disant que la Franc-Maçonnerie centre d’union fraternel, mérite mieux qu’une opposition entre la maçonnerie des trois premiers grades et les loges de perfectionnement. Chacun peut trouver son bonheur dans cette grande maison, pourvu qu’il en ait la volonté, la vraie maçonnerie est celle de l’amour fraternel.

 

Jean-François Guerry.

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Publié le par jean françois
Jean Greisch, Voyageur entre foi et raison.

Jean Greisch, Voyageur entre foi et raison.

CONCILIER LES CONTRAIRES

 

 

Il y a d’infatigables pèlerins de l’amour fraternel, qui veulent concilier les contraires, réunir ce qui est épars, et au fait, il y a t’il tant de distances entre les hommes, qu’ils ne puissent pas se parler et se retrouver dans la grande chaîne de humaine. Faut-il mourir pour des idées, d’accord mais de mort lente disait l’ami Georges. 

 

La foi est-elle inconciliable avec la raison, il y a des intégristes de la foi, des adeptes des dogmes religieux, comme il y a des intégristes de la déesse raison. 

 

La contemplation des merveilles de la nature, de la création est un appel à notre humilité, à l’accolade fraternelle, à la différence qui enrichie tous les hommes.

 

Je livre ce matin à votre réflexion quelques lignes pour éclairer votre journée d’un rayon de lumière universelle, inspiré par la page culture du journal La Croix  à propos du philosophe Jean Greisch, s’il est croyant, il est aussi à l’écoute de Hegel, Kant ou Spinoza, comme de Paul Ricœur et Emmanuel Levinas, il est pris dans les filets de la foi et de la raison. Du pèlerinage de sa vie il a retenu :

 

« ‘Le plus court chemin de soi à soi passe par autrui’, a écrit Paul Ricœur, voilà ce que je crois avoir compris. Je ne puis plus désormais faire le partage entre ce qui vient de moi et ce qui est ma réponse à ce que pensent les autres. » (1)

 

S’il est un théologien, il est aussi un défenseur convaincu de l’indispensable liberté de la philosophie.

Vu sous le prisme maçonnique il est un défenseur de la foi et de la raison, du savoir et de la connaissance, qui se distinguent et se conjuguent ensemble pour une parfaite harmonie, deux sources égales, qui alimentent  la rivière de l’esprit.

Il faut un perpétuel dialogue entre foi et raison. Il a écrit dans la revue Esprit  en janvier 2013 :

 

« Il n’est pas bon que Dieu soit enfermé dans les placards des sacristies. » (2)

 

Dans une société qui clive, catégorise, enferme dans des identités, il est bon de savoir ouvrir les fenêtres pour respirer l’air pur, ouvrir son cœur aux autres, surtout à ceux qui ne pensent pas comme nous. La franc-maçonnerie espace de partage de valeurs communes, peut, être cette respiration à l’image du poème bien connu de R. Kipling : Ma loge mère.

 

Dans un moment où les jeunes générations réfléchissent sur la théorie de la collapsologie, où l’effondrement atteint les églises, la société, la nature, les hommes seraient bien inspirés de faire du collectif, ok boomer !

 

Jean Greisch, le philosophe croyant propose une réaction Spinoziste :

 

« Ne pas se lamenter, ne pas jubiler, mais chercher à comprendre. »

 

Jean-François Guerry.

 

 

 

 

Source : (1), (2), Extraits du Journal La Croix du 27 janvier 2020. Page Culture : Jean Greisch, voyageur entre foi et raison article de Élodie Maurot.

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Publié le par jean françois
RICHESSE, PAUVRETÉ, EXTÉRIEURE ET INTÉRIEURE

RICHESSE, PAUVRETÉ, EXTÉRIEURE ET INTÉRIEURE

 

 

Au premier regard l’on croît discerner l’être, à la vue de son enveloppe extérieure, on le croît touché par la spiritualité ; sa vêture sobre, simple bure de laine, comme pour les soufis (sûfi de sûf la laine), ou tunique de moine, coule cistercienne, scapulaire porté par les laïcs. L’habit fait-il le moine, l’homme juste ?

 

Certains francs-maçons soucieux de ne pas exposer  leurs métaux, s’obligent à une vêture identique en loge (costume sombre, chemise blanche, cravate noire etc..) Ils portent, cependant tous une marque de reconnaissance le tablier maçonnique symbole du travail, et les gants blancs symbole de pureté, cela suffit-il pour être reconnu comme tel ?

 

Il y a plus, de part le monde de francs-maçons qui s’ignorent, qui des maçons initiés, ce sont des maçons sans tablier, leur vie et leurs attitudes dans la société sont des exemples pour tous.

 

Si la simplicité de la vêture peut, être, le signe d’une modestie spirituelle, d’un détachement des choses matérielles, certains reprochent aux francs-maçons leur penchant pour la « Cordonnite » une maladie difficile à éradiquer, les symptômes sont une attirance récurrente pour les médailles, les cordons, les tabliers somptueusement décorés et plus encore dans sa forme la plus aigue une propension a porter des titres ronflants sans en connaître la véritable signification symbolique. C’est confondre la hiérarchie d’honneur avec la hiérarchie spirituelle.

 

« Il ne convient pas à l’ascète qu’il se revête de trois dirhams de laine si dans son cœur il conçoit le désir de cinq dirhams. »

 

Le vêtement ne doit pas être une imposture ou une hypocrisie, revêtir l’habit du pauvre n’est pas un signe de richesse spirituelle.

 

Le tablier maçonnique est le symbole du travail, de ce travail spirituel  à accomplir chaque jour de sa vie, et c’est bien le tablier d’apprenti blanc et sans aucun décor qui accompagnera la sœur ou le frère pour son dernier voyage vers l’orient éternel.

 

Le franc-maçon est également l’ami du riche et du pauvre pourvu qu’ils soient vertueux, je dirais même au risque de heurter : Le riche s’il est plein de gratitude envers les hommes et de surcroit envers le principe, le Grand Architecte de l’Univers, est l’égal du pauvre, voire le surpasse par son engagement, si le pauvre proclame son indigence.

 

La pauvreté extérieure n’est pas obligatoirement synonyme de richesse intérieure.

 

Les sœurs et les frères sont égaux sur le chemin de la conquête de leur liberté intérieure, par le port de leur tablier, ils témoignent leur appartenance à l’ordre initiatique et fraternel, ils sont à l’ordre dans l’ordre, pourvu qu’ils soient en ordre avec eux-mêmes, c’est leur exemplarité au travail qui fait d’eux modestement, et humblement, à l’échelle du cosmos de parfaits francs-maçons avec ou sans tablier.

 

Jean-François Guerry.

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Publié le par jean françois
ACTUALITÉ

Jeudi 30 janvier 2020 à 20h30 Eglise Saint-Jacques de MURET
LE PETIT PRINCE

D'après Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry © Editions Gallimard, 1945

Conte musical et voyage merveilleux dans le système solaire
 

Emmanuel Schublin orgue
 


Interprétation vocale et musicale du Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry.
Le voyage merveilleux du Petit Prince sur terre et dans notre système solaire,
illustré sur grand écran et conté par deux récitants au rythme des sons de l'orgue.
Une plongée ludique et originale dans l'astronomie et les sciences avec une maquette géante de notre système solaire.


 

A l'initiative de Rotary de Muret, organisé dans le cadre de la saison culturelle de la ville de Muret.
Le concert sera précédé par une visite commentée de la crypte de l'église Saint Jacques à 20h.

Entrée gratuite - Nombre de place limité. Réservation conseillée.
Renseignements et réservations : Office muretain de Tourisme 05 61 51 91 59

ACTUALITÉ

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Publié le par jean françois
LE CHEMIN DU RETOUR

LE CHEMIN DU RETOUR

 

La franc-maçonnerie, est un chemin, une méthode, pour trouver le chemin du retour au temple de l’esprit, au temple intérieur et devenir un temple soi-même, un temple en ordre prêt à accueillir  dans la joie, les bienfaits des vertus qui rendent la vie individuelle et collective plus rayonnante, ou pour le moins meilleure, ce que certains philosophes appellent la vie bonne, c’est-à-dire la vie de l’esprit. Pour comprendre les visages des arcanes, il faut savoir retourner les cartes, voir derrière les apparences, la vie intérieure qui vibre sans cesse d’un amour sans fin, pour l’homme et l’humanité.

 

Dans un siècle submergé par l’arrogance du matérialisme qui nourrit l’individualisme, la franc-maçonnerie propose une aventure individuelle et collective par un éveil et un essor de l’être de l’être intérieur, seul apte à se relier aux autres avec le ciment de l’amour fraternel, pour faire revivre une société qui manque de collectif.

 

La franc-maçonnerie propose un chemin vers une nouvelle conscience, une conscience augmentée sans cesse par le travail en loge et son application dans le monde. C’est là le véritable complot maçonnique rendre meilleur l’homme dans la société !

Nouvel horizon, nouvel âge, nouvelle prophétie, nouvelle conscience, nouvelle gloire, pour une nouvelle ambition, devenir réellement pour être.

Le philosophe Michel Cazenave rappelle que la phrase prophétique de André Malraux, à propos du XXIème siècle, si mal interprétée, n’a pas été : « Le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas. » Mais : « Ce qui nous reste à découvrir dans le prochain siècle, c’est que les dieux existent aussi.. » (1)

 

Ces paroles de l’auteur de La condition humaine, placent le franc-maçon sur le chemin qui le relie à son être intérieur, ce maître secret dont il découvre peu à peu la grandeur, qui lui permet la conversation avec le divin, cette conversation qui le glorifie, c’est pourquoi nous sommes sous le laurier de la victoire et la paix de l’olivier. 

C’est à force de mots de passe, de mots secrets, de mots sacrés, ce sacré, sous toutes ses formes est le langage qui permet de gravir les pentes les plus abruptes pour atteindre les cimes de la montagne de l’esprit, pour respirer l’air le plus pur de la vie spirituelle.

 

C’est ce travail dynamique d’ascension spirituelle, que propose la méthode initiatique maçonnique, faire re naitre en nous, sans dogmes, la Lumière de l’esprit endormie au fond de notre caverne intérieure.

Labora &c Praemium : travaille et tu seras récompensé, c’est le travail de construction du temple intérieur. Ce travail introspectif en continuum mène à la Connaissance de la splendeur azuréenne de notre âme.

 

La franc-maçonnerie nous met en main la clé d’ivoire humaine pour ouvrir le coffre où est enfermé l’or spirituel. C’est cet or spirituel qui illumine le visage de l’enfant qui sourit à peine né à sa mère, ce sourire qui revient sur le visage de l’homme, du maître épanoui, qui re nait plus radieux que jamais, qui se redresse vertical entre la terre et le ciel grâce à la Lumière de l’esprit, il est à nouveau sur le chemin du retour à lui-même.

 

Jean-François Guerry.

 

 

 

(1) Extrait de : Jung est l’avenir de la Franc-Maçonnerie par Jean-Luc Maxence aux Éditions Dervy. Préface de Bruno Étienne.

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Publié le par jean françois
Cap Canaveral

Cap Canaveral

JE SUIS SUR UN AUTRE CHANTIER..

 

 

Sur un autre chantier je pense à vous chers lecteurs ….

 

Du savoir.

 

« Il est beau, certes, de savoir beaucoup ; mais cela ne donne pas une telle joie

Que la conscience de n’avoir pas fait le mal depuis l’enfance. »

 

L’Alchimie du sage.

 

« Le sage fait de l’or, change le métal et la pierre, quand il plante la vertu et nous rend angéliques. »

 

Angelus Silesius- Le Voyageur chérubinique.

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Publié le par jean françois
HUMOUR : REMBOURSEMENT DES COTISATIONS

HUMOUR : REMBOURSEMENT DES COTISATIONS

 

 

En ce début d’année, c’est le moment des bonnes résolutions, un peu comme celles d’un début de quinquennat vous voyez de quoi je veux parler, il faut faire des économies et agir vite. Réduire les dépenses récurrentes, contingentes, incontournables. 

 

Comme les abonnements aux clubs de sport, aux associations philosophiques, aux obédiences maçonniques, abonnements  pourtant indispensables à la bonne santé du corps et de l’esprit, alors comment faire.

 

Il m’est venu une idée que j’ai soumise à l’un de mes amis énarque donc très sérieux et compétent, il a réfléchi, fait des calculs savants avec des algorithmes, consulté sa belle-mère (et elle pas facile), il a conclu c’est jouable, si les gilets jaunes, si les syndicats, s’il ne pleut pas trop, et après tout ce n’est pas moi qui vais régler la facture sans conclusion est sans appel, pour faire passer la pilule. Il m’a soumis une idée géniale, il faut rebaptiser la Sécurité Sociale, elle s’appellera dorénavant Sécurité Santé, la com c’est essentiel, c’est comme pivot et équilibre ça marche bien, une autre idée géniale, je n’y avais pas pensé, ça sert quand même d’avoir des énarques !

D’ailleurs la sécu elle prend déjà en charge un certain nombre de prestations de prévention, et il est connu qu’il vaut mieux prévenir que guérir, notre mère secu et sa fille sésame vitale nous permet déjà pas mal d’interventions sur nos corps d’éphèbes ou de nymphes. 

 

Alors dans un grand élan de solidarité je soutiens cette proposition, il faut que les cotisations demandées par nos loges maçonniques soient remboursées par la sécu. (Avec le tiers payant bien sûr comme ça on ne voit même pas combien ça coûte réellement.)

Mais restons sérieux, il faut un barème et une autorisation du ministère de la santé, pour le barème je propose 50% (vous pourrez toujours demander le reste à votre mutuelle, ça peut peut-être marcher) pour les loges symboliques ou bleues, il faut tenir des démissions rapides et un remboursement plus important en fonction de l’âge maçonnique (les anciens se déplacent plus difficilement et consomme moins). Pour l’autorisation du ministère chaque Grand Maître présentera tous les ans un programme de travail au ministre ou mieux à une commission ad hoc, chadok ou Théodule constituée  de membres tirés au sort sous le contrôle de la française des jeux, et de son huissier Maître Cappelovici spécialiste des mots croisés, fléchés, et autres drôleries, gage de sérieux.  

 

Je ne vois pas pourquoi il y aurait de l’opposition à un projet si bien ficelé, il est clair que tout le monde est pour la pratique du bien, du beau et du bon, qui ne peut que favoriser le développement individuel et collectif, c’est un projet universel !!

 

Si par un improbable hasard quelques opposants se manifestaient, il faudrait employer la méthode habituelle faire préparer le texte de loi par un Lobbying constitué par les conseillers des Grands Maîtres des obédiences, ils pourront débattre avec nos députés et nos sénateurs, ils auront le pouvoir de distribuer des diplômes du 33ème degré du R E A A, et quelques médailles ça plaît toujours, la preuve ça marche bien aux États-Unis dans le nouveau monde.

 

Ensuite s’il le faut, mettre en marche (c’est à la mode) les fameux réseaux, dont l’incontournable réseau Judéo-Maçonnique. (Comme ça on verra s’il est efficace.)

 

Et si tout cela n’est pas suffisant il reste encore la possibilité de diffuser quelques vidéos sur You tube dénonçant la haine du peuple pour les francs-maçons, là je sais je vais un peu loin, c’est mon enthousiasme.

 

Ne pas oublier le bâton pour les élus qui sont déjà francs-maçons, s’ils s’avisaient de voter contre, de facto ils seraient radiés de leur obédience, leurs cendres jetées au vent mauvais comme disait je ne sais plus qui etc…

 

Voilà ce qu’il faut faire pour défendre le bien, le beau, le bon, voilà la solution suprême, les cotisations remboursées par la sécu. Voilà une bonne résolution de début d’année, à mon coup de maillet, ceux qui sont pour…

 

Jean-François Guerry.

 

 

PS : Avec ma demande d’excuse pour ce délire, mais de temps en temps cela fait du bien, ça évite de se prendre trop au sérieux.

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Publié le par jean françois
FAIRE LE VIDE EN SOI

FAIRE LE VIDE EN SOI

 

 

Quelques mots, un souffle qui comme une ombre courre dans le désert, presque rien, plus rien, qu’un murmure lointain, incompréhensible. Un rameau d’acacia toujours vert, qui sans cesse renaît, avec une simple goutte d’eau, une flamme ardente dans un buisson sec, la vie éternelle qui palpite en nous.

 

Jean-François Guerry.

 

 

La connaissance de soi de Marie-Madeleine Davy

 

La connaissance de soi s’acquiert dans la nudité, attentive à refuser toute pensée susceptible d’accueillir l’égoïsme et toutes ses manifestations. Indifférent à la louange comme aux injures, le connaissant marche seul dans un désert aride. Heureux des rencontres, il ne les sollicite point ; il n’a pas à être rassuré sur l’importance de sa démarche, aucun encouragement ne lui est nécessaire. La lumière dont il entend l’appel lui suffit : le reste est bourdonnement.

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