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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
HUMEUR ! HUMOUR ! DELIRE....
HUMEUR ! HUMOUR ! DELIRE….

 

Mais bon sang comment ne pas y avoir pensé avant, on se demande ce que font tous nos Grands Maîtres, sont t’ils ringardisés à ce point. Le speed debating, voilà une idée de recrutement pour les obédiences maçonniques séculaires anémiées ou pour les plus jeunes en recherche de croissance. Une association maçonnique dynamique a eu l’idée d’organiser une réunion pour recevoir les éventuels candidats à l’initiation, suivant le modèle des recrutements en entreprise, ou débats sur un sujet déterminé. (A l’étranger, il existe déjà différents formats de Speed Debatings. En Suisse, c’est le Parlement des Jeunes Genevois qui a lancé le projet et en a changé le concept. Il s’agit d’un échange en petits groupes sur des thèmes locaux, alors qu’à l’étranger les échanges se font dans les écoles avec un caractère de concours. 

Lors d’un Speed Debating, de courts débats se suivent, chacun à une table différente. A chaque table se trouve un-e politicien-ne ou un-e expert-e, un modérateur et 5 à 10 jeunes. Ceci permet un échange constructif et participatif, lors duquel le public peut participer au débat et se former sa propre opinion. 

Ainsi, grâce à la présence de politicien-ne-s locaux, de journalistes et de membres de PJ, les intérêts des jeunes sont entendus et trouvent leur chemin dans le processus politique.)

Voilà un bon processus d’information, de débat, finauds les organisateurs de recrutement speed. C’est chic, moderne, dans l’air du temps digital, numérique, presque aussi bien que Whats App.

Je me permets avec mes 70 ans au compteur et mes 30 ans de Franc-Maçonnerie de suggérer à ses ardents initiés initiateurs la mise en place d’une application pour smartphone, « devenir Franc-Maçon en quelques clics. » C’est plus rapide que le Speed debating, quelques questions simples aux candidats, permettraient de gagner un temps précieux du style : homme, femme, de bonnes mœurs ou pas, libres ou occupés ; pour les éventuelles réunions le samedi ou le vendredi, après ou avant 19h, temps maximum dont vous disposer 1h, 2 h ou plus ; pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer des comptes rendus par mail peuvent êtres expédiés.

Pour les cérémonies votre préférence : cérémonie longue ou courte sans blabla, chichi , décors ou autres fadaises, ou le modèle intermédiaire avec rituel, attention un peu plus chère à cause des rituels et du matériel. Pour les retraités un modèle adapté, plus long avec des pauses quand même (il est prévu des compléments alimentaires pour l’arthrose, position debout assez longue)

Bien sûr, toutes ces réunions ne sont pas obligatoires, si vous avez participé à un Speed Debating vous avez déjà une approche suffisante de la chose, vous obtiendrez directement votre carte de membre, très utile dans les réunions de salons, politiques, professionnelles, dans les réseaux plutôt judéo-maçonniques, chez les joueurs de scrabble cela peut servir aussi, désolé pour les réductions dans les magasins cela ne marche pas encore on y travaille.

Pour les plus motivés après le Speed debating nos sponsors présents sur leurs stands pourront vous fournir à des prix foire leurs produits sélectionnés : livres, dont le dernier particulièrement recherché « Être Franc-Maçon en deux heures chrono. » par jean Aibesoin-Desuite, toutes sortes de décors, tabliers, sautoirs, chapeaux, médailles, rituels de tous les degrés, diplômes toutes obédiences, tous rites, encadrés sur commande garantis presque vrais. Des soldes, des lots peuvent vous séduire, à profiter Speed. Et si vous ne savez pas quoi faire de tout ce matériel, faites en profiter votre famille, vos enfants, vos amis dans les soirées déguisées.

Si malgré tous nos efforts vous ne voulez vraiment pas essayer la Franc-Maçonnerie, je vous recommande la boule Lyonnaise ou le trapèze volant, il y aura paraît-il bientôt des réunions Speed debating.

Allez un petit effort inscrivez-vous rapidement il reste quelques places. Ah j’oubliais soyez, cool, branchés, in, faites un don à l’organisation pas de cheik nous ne prenons que les virements sur notre compte : Speed debating maçonnique Vallée de l’espérance 33, rue des Acacias Morts de Rire, Esplanade Salomon Jérusalem.

Recevez mes excuses pour ce piètre délire, mais quand même, la belle institution mérite peut-être mieux.

 

JF.

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Publié le par jean françois
PARTAGES

PAROLES DE FRERES

                   C’est avec le cœur qu’on entrouvre les portes…

Que voilà une jolie fonction ! Le cœur ouvrant les portes, aplanissant les obstacles, les incompréhensions, traduisant en mots d’amour des oppositions le plus souvent stériles, afin de construire unité et fraternité. Le cœur écoute et voit, il ressent les ondes qui traversent les corps. « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux », dit le renard du petit prince d’A de Saint ex. Se sentir unique et donc précieux dans le cœur d’un ami de rencontre n’est-il pas chose exaltante et fondatrice de la meilleure part de l’histoire de notre vie ? Au fait « L’amour (n’est-il pas) la clé qui entrouvre la porte du bonheur ? »

Le cœur est le symbole de l’amour, mais il est également le centre de l’activité émotionnelle et spirituelle. La plupart des religions ont pointé le cœur comme symbole, tantôt de vie surnaturelle (Egyptiens), de siège des facultés de l’âme (Hébreux), de la demeure de Dieu (Musulmans). D’aucuns affirment encore que le cœur se situerait à un niveau supérieur englobant la totalité de l’être. Le cœur serait-t-il donc « aussi » le siège de ce qui touche au sacré ?
« Si l’homme fermait son cœur à l’iniquité, elle n’aurait aucune issue pour pouvoir se glisser dans le monde» Parole de philosophe que je n’ai pas identifié. Voilà donc une affirmation capitale, certes, mais…quand le mal s’empare de l’individu, à son insu, et que son cœur se ferme juste après, derrière cet envahissement, il se ferme à l’autre, son cœur se ferme et ce lierre meurtrier répand son venin jusque dans l’outrance et la déraison. Or si le mal est rentré, il peut également être refoulé. Pour ce faire il faut apprendre à le reconnaître, qu’il se nomme iniquité, égocentrisme, lâcheté, afin de mieux le traquer et l’expulser. Nous pouvons fermer nos cœurs aux sollicitations iniques, aux funestes projets. De même que nous pouvons les ouvrir dans un élan d’amour constructif et pérenne.
Le cœur possèderait ainsi des portes (selon Marie Lise Labonté) je la cite : « Ses portes vibratoires (les portes du cœur !) Donnent accès à un puits d’amour intarissable, et l’ouverture de ces portes nous apprend à discerner ce qui est juste ». Le cœur est le siège du subjectif, de l’élan, de la passion, des émotions. Le cœur « déraisonne » parfois et il convient donc de lui apprendre à s’ouvrir... Et ce n’est point chose aisée ! Il faut du temps, il faut user de silence et apprendre à écouter ! Puis apprendre à déceler les idées qui se cachent derrière les mots pour construire solidement, flanqué de racines épaisses et prospères, et pour s’élever pierre après pierre, jusqu’à reconnaître la porte altière, la troisième porte, celle dotée de la clef ouvrant sur l’invisible, cette clef des résolutions fondatrices du plus ambitieux des projets : l’empathie ambassadrice d’amour et de liberté.
Mais Il faut donc d’abord tuer l’égo ! Il faut être en capacité de reconnaître sa paranoïa et la soigner, taire le « moi je », apprendre l’humilité, ne pas s’arroger gloire et beauté, ne plus penser à soi en première intention, accéder à l’apaisement pour jouir d’une libération. Les émotions négatives pourront alors disparaître, possession, besoin de reconnaissance, primauté, jalousie…auront laissé la place à l’homme nouveau qui pourra dès lors se mettre en marche. Il entrouvrira la porte, et en la franchissant, il s’engagera résolument et durablement sur le chemin de vérité.
“Frapper et l’on vous ouvrira”…Pas si simple !
La porte évoque le mystère, un rite de passage, de naissance, vers un monde inconnu. Elle est invisible pour quiconque ne sait voir et écouter. Et puis elle semble infranchissable, elle est gardée, protégée, ce qui signifie que le passager doit être reconnu digne avant que d’espérer franchir cette frontière sur un inconnu tentateur. Comment se rendre digne de ce franchissement ? Certainement pas sur des critères d’apparence, de paraître. Non le passager doit oser le dépouillement, l’humilité, mettre à bas ses certitudes pour être reconnu apte. Cependant, et même si le gardien consent à laisser passer, encore faut-il être prêt pour cet engagement. Pour cet accostage sur les rives d’un monde invisible parsemé d’épreuves, car cette aventure nous entraîne à la découverte de nous-mêmes, à la rencontre de l’être authentique niché au tréfonds de notre cœur, cet être réel qui se révèlera également la clé des autres portes qui s’ouvriront au fur et à mesure de notre construction jusqu’au jour du parachèvement, jusqu’au jour où nous franchirons l’ultime porte…

 

C’est avec le cœur qu’on entrouvre les portes. Dès lors que l’on aura appris à ouvrir celles de son cœur, alors toutes les autres portes s’ouvriront. Alors les murailles de l’incompréhension et de la haine pourront disparaître pour que se répande des messages d’amour et de tolérance.

La beauté vraie est dissimulée à celui qui ne cherche pas, qui ne veut pas la voir, mais si l’on regarde avec son cœur, porté par un sentiment d’amour et de partage, alors les portes s’ouvrent, alors nous voyons clair, alors nous serons en mesure de poursuivre plus fort, plus vrai, notre quête.

L’être vrai se construit en donnant une place prépondérante à son monde intérieur au détriment des mille futilités qui avilissent ses pensées et ses actes au quotidien et il demeure libre. Il conserve cette liberté intérieure parce qu’il est en harmonie avec le monde. Dès lors il pourra susciter le développement d’un processus empathique et provoquer des réactions en chaîne, promouvant la voie du consensus garante de liberté, d’égalité et de fraternité.

Ce regard apaisé porté sur le monde, sur les êtres et les choses est un petit miracle pourvu que resplendisse un jour « l’image de soi dans le regard de l’autre ». Mais, n’est-ce pas Cher Antoine, « on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ».

Liberté Intérieure

En conscience je promets de chercher l’harmonie
Comme la nature dispense sans compter ses trésors
Je m‘en vais de ce pas déceler les accords
Qui seront les ferments de ma nouvelle vie.
Je chercherai d’abord auprès de mes aînés
De quoi vêtir mon âme pour ne pas déchaîner
Les violentes passions qui entravent ma quête
Je fuirai les gourous, les menteurs, les prophètes
Les faiseurs de miracle, les marchands de bonheur
Je choisirai, paisible, ma route et mon labeur ;
Puis je regarderai par-delà mon miroir
Les êtres et les choses dont l’éclat a terni
Je leur demanderai de gommer le verni
Qui déforme mes pensées, qui m’attelle au perchoir
De la médiocrité ; Ainsi vont mes vœux, Pieux !
Pour libérer mon âme, gagner un paradis,
Elever ma pensée, et ordonner ma vie.

 

 

 

A force de chercher rencontrerai-je Dieu ?
A défaut de divin, j’y trouverai la Paix
Et la sérénité, la tranquille assurance
Que confère à l’esprit une bonne conscience
Quand on ose arracher, brûler le voile épais
Qui réduit notre champ, et nous prive d’existence.
Cela prendra du temps, une vie toute entière,
Le doute, omniprésent, enveloppera ma pierre
Et l’ouvrage sera plus ardu à polir.
Et puis tranquillement à force de fléchir,
A force de soumettre orgueil et volonté,

Des portes s’ouvriront sur de riches contrées

Et je contemplerai, ébahi, libéré,

Ce que le cœur a mis d’un élan impavide,

Ce que l’amour a fait, où tout semblait aride.

Alors s’établira la seule liberté,

La seule vérité qui console mon âme

En toute circonstance, ce pouvoir, ce grand art,

Qui fait ce que je suis, constitué et sans fard,

Qui devient comme un socle, ma lumière et ma trame.

Cette force colossale encore enfouie en moi

Qui sous-tend mes actions et dispose de mes choix,

Je la reconnaîtrai ; alors je serai libre,
Alors je serai Homme, tout suintant de Lumière
Etourdi et heureux, j’aurai l’âme qui vibre,
Et ces tressaillements, comme nos trois luminaires
Feront naître l’harmonie :
                                     Sagesse, Force et Beauté.

 

Requête, quête, et conquête


Je travaille sur ma pierre, si vulgaire, si rugueuse,
J'y mets toutes mes forces, et je frappe et je creuse,
Pour qu'elle polisse un peu, pour que j'y trouve grâce,
et, maladroitement, je passe et je repasse,
sur les angles tordus de ma quête impossible;


Je tente, exténué, d'appréhender ma cible,
la tâche est colossale, ma confiance vacille,
j'entraperçois alors que ce rêve est fragile
jusqu'au renoncement, et ma peine est immense.

Le martellement cesse autant que l'espérance.

Alors que mon esprit est fatigué de tordre,
alors que ma raison m'incline à ne plus mordre,
je sens monter en moi une force indicible,
une chaîne tendue vers un point invisible
dont je deviens le centre, et ce flux d’énergie
m'imprègne de courage pour qu’opère la magie ,
et la transformation; je redeviens maillon,
plus fort, plus sûr de moi, je tombe mon bâillon,
et j’écoute mon cœur qui entrouvre une porte

Et puis deux, et puis trois, j’entends que l’on m’exhorte

A libérer mon âme, et à fermer les yeux

Pour répandre à mon tour le message ambitieux

D’un amour éperdu, audacieux et fertile.

 

Puis la vie s’illumine, j’apprivoise l'espoir,
rogne mes certitudes, jusqu’à me faire croire,
que tout va s'arranger, que la profonde nuit
où s'enlisaient mes rêves, dans mon cœur s'est enfouie
pour qu'éclate de joie l'humanisme triomphant,
Et que nous conservions tous nos rires d’enfant.


Je veux croire en cela, bannir les portes closes,
m’éprendre de justice, défendre cette cause,
et répandre un message empreint de tolérance
et de cordialité, aiguiser tous mes sens,
et polir ma vertu, pour façonner ce temple
que mes yeux entrevoient, mais que l'esprit contemple...

 

Philippe Joubert- Avec son aimable autorisation.

Mojave Desert US par Joshua Sortino

Mojave Desert US par Joshua Sortino

 

PROPOSEE PAR : Rémy Le Tallec.
 

La chanson « Il fait soleil » a été interprétée par Jean-Roger Caussimon
et apparaît sur l'album Il fait soleil (1975)

 

De la chanson à la prière
Y a loin et cependant
À chaque matin de lumière
Je retrouve une âme d'enfant
Qui se recueille et s'émerveille

Je suis heureux, il fait soleil
Et pourtant

Dans ce journal que l'on m'apporte
Je pourrai lire, noir sur blanc
Les faits-divers, en lettres mortes
Tout ce flot de pleurs et de sang
Roule comme il roulait, la veille

Je suis heureux, il fait soleil
Et pourtant

Je suis libre, je bois, je mange
En prison, pleure un innocent
Sur la rive asséchée du Gange
Un enfant s'endort doucement
Sous l'œil sec du vautour qui veille

Je suis heureux, il fait soleil
Et pourtant

Notre seul pays c'est le monde
On y oublie, de temps en temps
Qu'ici et là, le canon gronde
Mais qui veut l'écouter, l'entend
Il suffit de prêter l'oreille

Je suis heureux, il fait soleil
Et pourtant

Que pour l'abîme, il appareille
Ce temps de misère et de mort
Où nos joies, de honte se payent
Et que je chante sans remords
Simplement, comme fait l'abeille

Pour tout le monde il fait soleil
Il fait soleil ! Il fait soleil
Soleil ! Soleil, soleil, soleil, soleil…

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Publié le par jean françois
INITIATION MACONNIQUE ET SADHANA
INITIATION MACONNIQUE ET SADHANA

 

J’étais dans les ténèbres de la caverne, puis mes yeux furent voilés, le pas hésitant, j’ai franchi la porte basse et j’ai reçu la Lumière entre les colonnes, découvert mon visage dans le miroir, aperçu l’invisible. J’étais derrière un mur affairé, préoccupé à l’inutile, l’esprit dispersé, persuadé de détenir le savoir, je glissais sur la surface des choses.

Il m’a fallu, pétri par l’orgueil pénétrer dans ce cabinet noir, pour renoncer à mes certitudes, prendre mon bâton de pèlerin, pour soulever le voile et découvrir ma conscience intérieure, guidé par la main experte de celui qui serait bientôt mon Frère, ce furent mes premiers pas, mon commencement, mon initiation, ma sâdhanâ.

JF.

« Il y a toujours deux consciences différentes dans l’être humain, l’une extérieure dans laquelle il vit ordinairement, l’autre intérieure et cachée dont il ne sait rien.

Quand on fait la sâdhanâ, la conscience intérieure commence à s’ouvrir et on devient capable d’aller au dedans et d’y avoir toutes sortes d’expériences. A mesure que la sâdhanâ progresse, on commence à vivre de plus en plus dans cet être intérieur et l’être extérieur devient de plus en plus superficiel.

Au début, la conscience intérieure semble être le rêve et la conscience extérieure la réalité de veille. Ensuite la conscience intérieure devient réalité et beaucoup de Sâdhaks ressentent la conscience extérieure comme un rêve ou une illusion trompeuse, ou encore comme quelque chose de superficiel et d’extérieur. »

Sri Aurobindo.

Laguna Beach US

Laguna Beach US

Nouvelle contribution au Blog.

Rémy Le Tallec, mon ami, mon Frère Rémy le discret, sans faire de bruit, pour que le silence soit toujours d’or, mais aussi les paroles ciselées, cherchées, choisies déployées comme une lettre d’amour fraternelle conservée précieusement dans la poche profonde du cœur. Rémy le critique littéraire et musical de la célèbre revue de référence Chorus qui nous manque aujourd’hui, a accepté de contribuer au Blog, pour que la musique soit toujours belle et résonne dans vos cœurs. Qu’il en soit remercié.

JF.

Sur proposition de Rémy Le Tallec

 

 

Où Est La Source ?

Des sentiers bleus de lavande
Jusque sous les pins des Landes
Où le vent m'a caressé,
J'ai cherché.

Le long de l'Hérault tranquille,
Dans les rues grises des grandes villes,
Sous la voûte céleste étoilée,
J'ai cherché.

Aux merveilleuses fins d'automne,
Quand la couleur des feuilles donne
Aux arbres leur merveilleuse clarté,
J'ai cherché.

Terre humide sous mes épaules,
A l'ombre des larmes d'un saule,
Sur l'herbe tendre, allongé,
J'ai cherché.

Les jours passés me reviennent,
Parfum d'une forêt vosgienne,
Rivière où j'allais pêcher,
J'ai cherché.

C'est ma sœur âme, ma frangine,
La neige, ô la neige divine
Chantait sous mes pas d'écolier.
J'ai cherché.

Hier enfant dans ma chambre
A l'aurore aux couleurs d'ambre,
Pressentant le grand mystère,
J'ai cherché.

Plus tard, aux premières conquêtes,
A l'heure des premiers baisers,
Si troublante qu'il ne m'en reste
Rien d'autre que le besoin d'aimer,
Quand tout le reste s'arrête,
J'ai cherché.

Où où est la source?
C'est une étoile sous la mer,
C'est la Grande Ourse.
Un voilier blanc sous l'azur
Qui poursuit sa course.
Où est l'eau pure?
Où, où trouver l'air
Qui fera de l'homme obscur
Un homme lumière,
D'nos âmes divisées
Une âme entière?
Où est l'eau qui désaltère?

Dans la guarrigue en Provence,
En Inde sous le ciel immense,
Au soleil de février,
J'ai cherché.

La nuit langoureuse lascive
Env'loppant toute âme qui vive
D'une éternelle infinité,
J'ai cherché.

La nuit, lumière indicible
Où l'on perçoit l'invisible,
Où se dévoile enfin
L'éternité.

Dans les rêves où tout arrive,
Où l'on peut voir l'autre rive
Et s'envoler de l'autre côté,
J'ai cherché.

Terre humide après l'averse,
Par les chemins de traverse,
Au cœur des vastes Cévennes,
En été.

Respirant aux heures propices
Le souffle des muses inspiratrices,
Dans mes chansons, sur la scène,
J'ai cherché.

Le berceau originel,
Le foyer universel,
Partout sur la Terre,
J'ai cherché.

Et c'est ma dernière conquête.
C'est mon ultime volonté.
Dans mon corps et dans ma tête,
Rien d'autre
Que le besoin d'aimer.
Dans l'infini bonheur d'être,
J'ai cherché.

Où, où est la source?
C'est une étoile sous la mer,
C'est la Grande Ourse,
Un voilier blanc sous l'azur
Qui poursuit sa course.
Où est l'eau pure?
Où, où trouver l'air
Qui fera de l'homme obscur
Un homme lumière,
D'nos âmes divisées
Une âme entière?
Où est l'eau qui désaltère?

C'est elle en moi, ce feu qui brûle.
C'est elle, ce besoin d'aimer.
Elle en moi qui coule et chaque cellule
Contient l'infinie liberté.
C'est elle en moi, ce feu qui brûle
C'est elle, ce besoin d'aimer
C'est elle en moi, ce feu qui brûle
C'est elle, ce besoin d'aimer.

Chanson de Michel Jonasz –

Où est la source ? Est le neuvième album de Michel Jonasz sorti en 1992.

Il a été enregistré à Los Angeles. L'ingénieur du son Patrice Cramer a reçu une victoire de la musique en 1993 pour cet album.

La chanson Arthur est un hommage au chanteur Arthur Simms, un des choristes de Michel Jonasz décédé en 1987 des suites du SIDA. Michel Jonasz interprète cette chanson sur scène avec un enregistrement de la voix d'Arthur extraite d'un solo dans la chanson 25 piges dont 5 au cachot.

Source WIKIPEDIA.

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Publié le par jean françois
ETRES ET LUMIERES
ETRES ET LUMIERES

Les deux mots par nature polysémiques tendent ensemble a réaliser une monosémie, par purification et montée sur une spirale ascendante, l’unité de l’être et la grande lumière commencent a paraître au fur et à mesure de l’initiation maçonnique, la lumière et la conscience intérieure s’amplifient par le travail, la persévérance, l’acquisition des degrés, en même temps la modestie de faire briller l’essentiel.

Le Franc-Maçon sait aussi se défier de cette monosémie de l’être qui ne peut se confondre avec un dogmatisme rétrécissant, c’est l’ouverture du cœur qui mène à l’harmonie et l’unicité.

L’initiation est comparable à la sève qui monte dans l’arbre, se répand dans les ramures, elles sont toutes tournées vers la Lumière  et la vérité. La compréhension, l’acceptation des divers états d’êtres, réalisée au rythme de chacun ouvre de plus en plus large le compas de la conscience intérieure.

Par la compréhension de la multiplicité, de l’anthropologie humaine, des chercheurs, des philosophes, des historiens, des poètes, des scientifiques, dans une transversalité « fructifiante » se sont unis pour une élévation de la conscience humaine, pour une spiritualité active. Ce furent les rencontres d’Eranos à Ascona en suisse ou encore l’Université Saint Jean de Jérusalem, la haute teneur des travaux présentés par Carl Jung, Henri Corbin, Gilbert Durand, Mircea Eliade et plus tard la médiéviste Marie Madeleine Davy qui accompagna Stella Corbin en Suisse.

Ils Ouvraient en toute simplicité une voie, vers l’unité de l’être, unité fondamentale de l’espèce humaine. Cette communauté de pensées, de savoir et d’action est un exemple de réussite de l’union de tous les hommes de bonne volonté. Gilbert Durand déclarait : « C’est  travers la pensée symbolique que l’on redécouvre l’unité fondamentale de l’espèce humaine.»

J’ai le sentiment que dans la simplicité de ces rencontres, extra académiques il se passait, comme une sorte d’égrégore de la famille humaine. Un cheminement spirituel commun et personnel, qui permet de toucher l’entrée de l’âme.

Le modèle de ces rencontres d’Eranos ou de cette Université de Saint Jean de Jérusalem pourrait peut-être donner un élan nouveau à la Franc-Maçonnerie s’inscrire dans un élan de transversalité spirituelle. Ce pourrait être le point du jour, l’instant où la grande lumière subliminale se développerait pour inonder notre humanité, une Utopie pour la réalisation d’Êtres de Lumière.

JF.

Marie Madeleine Davy parlait de ses amis Henri Corbin, Nicola Berdiavev, de ces « êtres ailés ». Le voile d’origine se lève sur eux.

Un autre espace se découvrait.

Un au-delà du Labyrinthe.

L’espace du dehors et du dedans s’unifiaient.

Il n’existait entre eux aucune différence.

L’amour devenait connaissance

Et la connaissance amour,

En se montrant inséparables.

Unis, le féminin et le masculin se déployaient

Au-delà d’un androgynat à la fois fécondant

Et créateur, transformant en esprit la fine pointe de l’âme.

Source : la revue Ultréïa – citation du Livre de Marie Madeleine Davy : Récit d’une expérience d’intériorité  Retz 1985 page 248.

ETRES ET LUMIERES

Gilbert Durand naît le  à Chambéry (Savoie), de parents originaire du Dauphiné.

Agrégé de philosophie, professeur de philosophie en lycée de 1947 à 1956, puis professeur de sociologie et d’anthropologie à l'université Grenoble II.

Il fonde, avec Michel Maffesoli, en 1988, les Cahiers de l'imaginaire. Il est le cofondateur - avec Léon Cellier et Paul Deschamps en 1966 - et le directeur du Centre de recherche sur l'imaginaire

En 1940, il s'engage dans les Forces françaises libres.Il devient le chef du réseau de résistance Gallia-Kasanga pour la Savoie. Il est membre du 5*TM bureau de l'Armée secrète. Il est membre du Cercle d'Eranos et résistant dans le maquis du Vercors.

Il fut également un peintre et un catalogue. Il est franc-maçon, membre de la Grande Loge nationale française.

Source WIKIPEDIA

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Publié le par Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine

Cet article est reposté depuis Le Blog-Notes du Rite.

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Publié le par jean françois
LA FRANC-MACONNERIE UNE CROISSANCE INTERIEURE
LA FRANC-MACONNERIE UNE CROISSANCE INTERIEURE

 

L’initiation maçonnique est un chemin vers l’élévation, l’essor de la conscience, il faudra distinguer la conscience mentale et la conscience intérieure. Où le profane ne verra que spéculations intellectuelles, souvent imparfaites, partielles et dérisoires, l’initié découvrira peu à peu la différence entre savoir et Connaissance. Ce paradoxe apparent vient de la confusion entre mental, intellect et évolution de la conscience intérieure.

Développer, révéler sa conscience intérieure, impose un préalable, faire le vide, jeter tous les encombrants, qui empêchent la Lumière pure de pénétrer dans notre cœur. Il faut pour faire vivre sa spiritualité, prendre conscience de son Ego, sans mépris, l’admettre, l’assumer pour le transcender, comment pourrions nous d’ailleurs agir sur quelque chose que nous refusons de voir ? C’est une étape incontournable vers notre croissance intérieure.

Beaucoup s’y arrêtent comme Ulysse dans les bras de Calypso, mais il saura revenir chez lui. Les groupes d’analyses, les thérapies personnelles soignent l’Ego ce sont souvent des baumes qui apaisent et répare la surface des choses. L’Ego est dominé, asservi sous contrôle mais pas transcendé vers une voie supérieure.

Le but atteint est une forme de croissance personnelle, une satisfaction passagère, mais pas la croissance intérieure. René Guénon a mis en lumière le savoir occidental, comme une porte d’entrée vers la Sagesse de l’Orient.

Les premiers pas de l’apprenti en loge maçonnique de l’occident vers l’Orient, de la faible lumière vers celle flamboyante de l’étoile où il découvre où est sa place. Est à l’image de l’initié qui peu à peu dépouillé ayant cheminé à la périphérie du cercle viendra en son centre.

Au fur et à mesure que le Franc-Maçon progresse sur le chemin de sa conscience corporelle, celle-ci s’élargie, monte, croit vers sa conscience intérieure, il touchera alors, à la nature, à l’essence de son de son être véritable retrouvé plus radieux que jamais.

Ainsi, l’on comprend mieux le devoir de silence de l’apprenti, il était profane dans le tumulte soumis à l’éparpillement de sa conscience normale. Dans le silence il trouve l’harmonie de sa conscience intérieure et peut la faire grossir, écoutant le souffle de son cœur. Il dépasse alors l’ignorance, et le fracas de la dualité des contraires, par l’unité de son troisième pas en équerre. Au centre du cosmos il trouve sa place, sa conscience normale s’amenuise peu à peu au profit de sa conscience intérieure, son humanité est transcendée.

JF.

ACTUALITES

Pour réfléchir ensemble sur l'avenir de la Franc-Maçonnerie en général. Jean Trêve interviendra lors d'une tenue régulière de la RL LES MEGALITHES A AURAY le Jeudi 8 Février 2018

Contacts et réservations : lesmegalithesauray.secretariat@gmail.com

 

LA FRANC-MACONNERIE UNE CROISSANCE INTERIEURE
LA FRANC-MACONNERIE UNE CROISSANCE INTERIEURE
LA FRANC-MACONNERIE UNE CROISSANCE INTERIEURE
LA FRANC-MACONNERIE UNE CROISSANCE INTERIEURE
LA FRANC-MACONNERIE UNE CROISSANCE INTERIEURE

Entre l’armée et la franc-maçonnerie, c’est une vieille histoire. Aussi vieille que la franc-maçonnerie tant il existe de points de passages symboliques entre les deux. Mais si être militaire et franc-maçon allait de soi dans les siècles passés, il n’en est plus de même aujourd’hui tant la pratique de l’Art royal demeure suspecte dans un corps dont la haute hiérarchie demeure liée à la frange la plus conservatrice du catholicisme. Pourtant des militaires francs-maçons il en existe. Et nous en avons rencontrés. Plus discrets que partout ailleurs ils ont à cœur de renforcer les liens entre la nation et son armée face notamment à la menace terroriste.

C’était le 3 décembre 2016 en l’hôtel du Grand Orient de France. Le temple Arthur Groussier refusait du monde, tant les frères et les sœurs étaient nombreux à vouloir assister au colloque « La franc-maçonnerie face à la menace de l’islamisme radical » en présence du Grand Maître du GODF Christophe Habas. Organisé par la loge Prospective maçonnique dont le vénérable est lieutenant-colonel de réserve, ce colloque avait pour cheville ouvrière l’Association Défense et République — ADER – autrement dit la fraternelle des personnels de défense

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Pour cette 33e chronique dans Franc-maçonnerie Magazine, évoquons un épisode pittoresque lié à l’aura de ce nombre éminent et mystérieux de la symbolique occidentale et de la franc-maçonnerie. Le Rite Écossais Ancien et Accepté avec ses trente-trois grades reste le système maçonnique le plus pratiqué au monde. En France, il a même longtemps constitué la seule voie des hauts grades. Aussi, dans notre culture maçonnique, le terme de « 33e » est presque synonyme de « Nec plus ultra », rien au-delà, c’est l’aboutissement et le sommet de l’initiation maçonnique ! A pourtant existé, quelques années, au début du XIXe siècle, une tentative de « 34e » grade : le Pacificateur Américain Prince des Tropiques. Relatons les circonstances singulières de la naissance de cette curiosité maçonnique oubliée.

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Qui suis-je ? Le « maçon mystère » 

Né à Grenoble à la fin du 18e siècle, je suis fils d’un avocat au Parlement. Très jeune, je suis orphelin de mère et rejeté par ma famille paternelle. Je n’ai aucune affinité avec mon père qui est franc maçon, membre de deux loges grenobloises de 1777 à 1790. 

J’arrive à Paris pour préparer l’École polytechnique, mais y renonce. Je deviens officier de dragons et pars avec l’armée pour faire la campagne d’Italie en 1801. Sous-lieutenant, bloqué dans l’évolution de ma carrière militaire, je me mets en congé de l’armée. Je reviens à Paris puis je me lance sans succès dans le négoce. En 1806, j’ai été admis en franc-maçonnerie à la loge impériale parisienne Sainte-Caroline présidée par le général Masséna. Je l’ai peu fréquentée, mais j’ai traduit des chansons maçonniques pour les agapes, not

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Gutzon Borglum Un franc-maçon membre du Ku Klux Klan

George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln. Nous avons tous vu les visages de ces quatre présidents américains sculptés dans le granit des Blacks Hills, dans le Dakota du Sud. Par leur taille et la force brute que leur confère la roche, ils écrasent le regard du spectateur. Bien des Américains y voient « le sanctuaire de la démocratie ». Mais si l’on gratte, la vérité sous la pierre peut être quelque peu différente… L’Amérique est une terre de paradoxes et le sculpteur Guzon Borglum illustre parfaitement les contradictions de ce pays d’immigration.

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Peut-on penser par images ? 

Comment définir le rapport entre image et pensée ? Peut-on penser par images ? Ces questions traversent la philosophie, mais aussi la littérature et finalement toute la culture. On ne peut oublier la fameuse querelle des images qui à partir de 726 opposa sur le plan religieux les iconoclastes (adversaires des images) et les iconodules (adeptes des images). « De Dieu tu ne feras aucune image peinte ou sculptée » : la Bible avait justifié l’interdit en affirmant l’incommensurabilité de toute expression humaine et de la réalité divine. Le conflit portait donc sur le caractère représentable ou non de la divinité, et non exactement sur l’adéquation possible d’une image à un concept. Mais plus généralement la problématique mettait en jeu l’insuffisance supposée de l’image dans sa fonction signifiante.

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Aux portes de l’Orient : une maçonnerie féminine turque très active

En visite à Paris, le 8 décembre 2017 à l’occasion de la remise du Prix national de la laïcité par le Grand Chapitre Général du Rite français du Grand Orient de France, Gülderen Atilgan, grande maîtresse de la Grande Loge Féminine de Turquie et Güner Ariduru, Grand Commandeur du Suprême conseil féminin de Turquie ont accepté de répondre à nos questions. Pour ces deux personnalités, le courage et la liberté ne sont pas de vains mots.

Hélène Cuny : Le prix national de la laïcité du rite français vient d’être remis à deux femmes, Laurence Marchand-Taillade, Présidente de Forces Laïques et de l’Observatoire de la laïcité du Val d’Oise, et à Marlène Schiappa secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes. Quelles valeurs ce prix revêt-il pour vous ?

Gülderen Atilgan et Güner Ariduru : Nous avons été très impressionnées que deux femmes reçoivent ce prix qui a pour nous une grande valeur symbolique. Parmi les pays musulmans, la Turquie est le seul 

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Silence ! Il pleut ! 

« Mais le jour où Lot est sorti de Sodome, une pluie de feu et de soufre est tombée du ciel et les a tous fait mourir. » Luc 17-29.

Au fil des pages, la Bible célèbre l’eau sous toutes ses formes, sa symbolique et ses diverses manifestations. À la fois esprit, source de vie et de renaissance, l’eau porte en elle plusieurs symboliques. Il est coutumier d’en dégager cinq, nombre de la quintessence : l’eau est germinale, fécondante, médicinale, purifiante et diluvienne. Sous quatre de ses manifestations, l’eau apparaît au premier chef, comme positive, régénérante et miraculeuse, la dernière de ses formes semble plus intrusive, plus violente, plus agressive. Pourtant le déluge n’est

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Quand l’antimaçonnisme fit naitre un parti politique… aux États-Unis

Quand on n’a pas d’idées, il faut avoir des convictions ! Peu importe qu’elles soient fondées sur des éléments réels, imaginaires ou supposés. Et de là à fonder un parti politique, il n’y a qu’un pas… 

Croire que l’antimaçonnisme est un phénomène uniquement lié à l’Europe serait une grave erreur. Aux États-Unis, l’affaire Morgan qui éclata suite à la disparition de William Morgan le 11 septembre 1826 va provoquer la naissance du Parti Antimaçonnique. Auteur d’une divulgation maçonnique, ce frère dont aucune présence en loge n’est mentionnée avant sa réception à l’Arc Royal dans un chapitre de la Western Star en 1825 (laissant d’ailleurs peser une suspicion sur sa qualité maçonnique), disparut subitement du village de Batavia après l’incen

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CONFERENCE PUBLIQUE A VANNES 56

La Franc-Maçonnerie vous intéresse, vous interpelle ce qu'elle est aujourd'hui vous sera dévoilé lors de cette conférence entrée libre en fonction des places disponibles.

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le numéro d'hiver de la revue ULTREÏA ! Plus loin ! Plus haut ! est paru. Sur les chemins de la sagesse à suivre dans quelques jours.

Pourquoi se retirer du monde ? Se désencombrer Edito de Florence Quentin.

Le juste milieu Chronique de Bertrand Vergely "Nullement un compromis et nullement frileux, le juste milieu est bien plutôt la vie même ainsi que l'audace même."

Une réflexion pour votre week-end, la voie du milieu, le centre loin des extrêmes !

JF. 

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Publié le par jean françois
Danse Cosmique Pondichéry photo JF

Danse Cosmique Pondichéry photo JF

L’INDE LE CHOC DE L’UNIVERSEL

Bonjour ! De retour de mon deuxième voyage en Inde, c’est comme toujours les sons, les odeurs des épices, les chocs des mots qui se percutent dans mon esprit. Avec ses quelques 1 milliard 325 millions d’âmes l’Inde nous interpelle, je dis âmes, tant la spiritualité est présente dans la société indienne.

Ces Indes multiples qui comptent pas moins de 22 langues officielles 36 régions aux cultures différentes, ces multiples religions dont le poids et la vivacité sont incontournables et qui cohabitent. L’Inde c’est le multiple et l’unique, le respect de l’individuel et la conscience de l’universel, le cosmos symbolisé, jusque dans la beauté de la danse.

Le choc est autant la multitude, que l’expression de la sagesse et de la tolérance.

Franc-Maçon naïf on ne peut qu’être touché, pris par ce vivre ensemble, par cette profusion des différences, l’universel s’exprime en direct sous nos yeux étonnés.

Hier soir à 19 h j’ouvre l’Express du 17 au 23 janvier mon attention est retenue par l’article sur « Les Épîtres de Gandhi à Hitler. » un ensemble de lettres de Gandhi à Hitler dévoilées par Gilles Van Grasdorff spécialiste du Bouddhisme ; pour extrait : « Cher ami- Nombreux sont ceux qui m’ont supplié de vous écrire au nom de la sauvegarde de l’humanité. » (…) « Prêterez-vous une oreille à l’appel de celui qui a délibérément rejeté le choix de la guerre, non sans remporter un succès considérable ? »

« Est-il trop vous demander de faire un effort pour la paix ? »

Bien sûr tout cela peut paraître décalé, mais cette utopie est sans doute la plus réaliste. Gandhi concluait : « Je suis votre ami sincère. » Hitler n’a jamais répondu.

L’Inde, les Indes sont aujourd’hui un message, celui de la croissance intérieure, celle que nous avons entrepris de chercher sur le chemin de l’initiation maçonnique, telle qu’exprimée par SRI AUROBINDO.

« Il n’y a qu’une chose à faire : devenir soi-même ; mais le vrai « soi-même » est celui qui est en nous, et dépasser notre moi extérieur corporel, vital et mental est la condition pour que cet être suprême, qui est notre être véritable et divin, se révèle et devienne actif. C’est seulement en grandissant au-dedans et en vivant au-dedans que nous pouvons le trouver. »

JF.

DANSE COSMIQUE

DANSE COSMIQUE

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Publié le par jean françois
LES MOISSONS DU COEUR

Les moissons du cœur

 

Des souvenirs blanchis au cœur de nos tenues

Cette voix comme un râle qui pousse sa rengaine

La certitude d’avoir pu enrichir la chaîne

L’austérité régnant sous la lumière ténue

L’affligeante redondance de nos serments prêtés

Les métaux que l’on porte jusqu’au mont de piété

Et l’entrave du temps qui nous fait un cortège

D’insupportables heures, jusqu’au bout de minuit.

Qu’advint-t- il de l’enfant que les astres ont fui ?

Que reste t il de nos amours, du sortilège

Ravissement du premier jour, premier élan ?

Les instants décisifs de notre engagement

De chercher, de construire, au delà du serment

Le Temple de nos rêves d’humanité heureuse ?

La foi paradoxale que la lumière creuse

Au sein d’une assemblée que le profane divise ?

C’est au cœur de la nuit que se construit le monde

Sous la voûte céleste se dénouent toutes les crises

Le temps infatigable peut retenir son cours

Si notre cœur est pur, et que l’amour abonde

Il devient notre allié, notre force, le recours ;

Y aurait-t- il alors une raison d’espérer ?

Existe t il ce havre que mon âme cherche en vain ?

Notre quête profane vaut elle le Divin ?

Et pouvons nous aussi briller sans nous terrer ?

Une étincelle, un murmure au creux de l’oreille

Et puis notre présence en ce Temple d’éveil

Nous suggère la réponse, mais il nous faut chercher

Bien au delà des mots, lucides, sans tricher

L’esprit derrière l’appel qui nous guide en ces lieux

Si l’on s’en donne la peine, si l’on fait de son mieux,

L’étincelle deviendra la lumière des cieux

Consumant nos querelles à ces vents capricieux

Qui soufflent sur la lande de nos futurs radieux.

Philippe Joubert.

Bonjour demain je reprends la plume !

JF.

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Publié le par jean françois
Bucarest Roumanie

Bucarest Roumanie

PAR CLAUDIUS

Regards symboliques

Le dernier article sur les aspects du symboles m'a donné envie d'essayer de clarifier différents temps de l'approche symbolique.

Le symbole est présenté comme un pont jeté entre deux réalités : L'une tangible appréhendable par les sens, l'autre, inexprimable parce que non raisonnable au-delà, en-deçà ou ailleurs que dans le discours.

Et pourtant il y a cet insatiable désir de partager, de décrire, de dire et d'écrire sur les symboles !

Il me semble que comme dans tout langage traditionnel il y a différents niveaux de lecture qui participent à des degrés divers à la puissance symbolique.

Il ne convient pas d'en exclure ou d'en consacrer un à l'exclusion des autres, chacun a ses qualités et on choisit librement mais consciemment celui qui nous parle le mieux dans l'instant.

Une suite logique mais non chronologique nous propose d'aller du concret vers le subtil.

Le premier contact serait alors littéral : on lit et analyse l'objet c'est à dire ce qui se trouve là, posé devant nous. On y verra par exemple un arbre, on y reconnaîtra des racines, un tronc, des branches et une cime ; on pourra l'inscrire entre ciel et terre, y lire une tension verticalisante et un déploiement horizontal ... et puis, ... deuxième mouvement on explorera le contexte, l'histoire et la logique de l'apparition de l'arbre. La référence sera alchimique ou biblique par exemple, occidentale ou orientale, le contexte mettra l'accent sur la sève, la saison, la graine cachée dans le fruit, la profondeur des racines par rapport à l'étalement et la hauteur des branches, etc. On pourra de même chercher quand, au sein d'un courant traditionnel apparaît pour la première fois le thème et comment il colore et enrichit toutes les occurences ultérieures comme on pourra encore comparer différentes représentations traditionnelles de l'arbre.

Ainsi on développera tout un paysage autour de l'arbre ; cette mise en perspective nous invitera alors, troisième temps, à nous inscrire dans le tableau.

C'est le moment de s'avancer, de sortir de l'ombre pour dire ce que l'on sait, ce que l'on ressent, attrait ou malaise. C'est le temps du dialogue, temps de la question qui invite à la réponse. Que me demande cet arbre, questionne-t-il mon manque de verticalité, la nécessité de garder les pieds sur terre pour s'élever vers le ciel ou encore comment, à travers sa présence s'ouvre le dialogue avec les anciens, les ancêtres et les autres, comment transmettre, témoigner de ce que j'ai reçu et le faire passer plus avant.
Bref, c'est le temps de l'inter - prétation, temps de l'échange et de la parole qui peut toujours dire plus que ce qu'elle ne croit dire.

Le quatrième niveau est le temps du silence. Mystère ! Ouverture à l'inconnu, à la possibilité que l'on porte à notre insu et qui est travaillée par le symbole.
Forces secrètes qui ont poussé l'arbre sur notre chemin et attisent notre désir. 
Arbre qui un beau jour fait irruption dans la beauté d'un instant allumant la flamme, petite lumière chaude qui n'arrête pas de nous mouvoir et nous émouvoir. 

Attrait de l'être, non pas être substantif qui serait caché au plus profond de mes entrailles mais verbe in - finitif qui se vit dans la quête d'un présent insaisissable et se conjugue à tout passé pour ouvrir à l' à - venir.

Claudius.

 

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Publié le par jean françois
CONNAISSANCE DE SOI

 

La connaissance de soi est une naissance à sa propre lumière, à son propre soleil. L’homme qui se connaît est un homme vivant.

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