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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
Mell béniguet

Mell béniguet

Le passage

 

 

D’ un monde à l’autre, d’un état à un autre, d’un temps à un autre, je vous souhaite à tous un bon passage en 6020.

 

À mon coup de maillet les travaux suspendus reprennent pour un nouveau cycle, comme le faisait les anciens en Bretagne avec le mell béniguet, le maillet bénit !

Ce maillet proche des mell gurun des pierres de tonnerre.

Le dieu Succelos

 

Le baiser du maillet sur le front, sur le 7ème Shakra est destiné à apaiser les souffrances était utilisé dans les campagnes de la région de Vannes. On trouvait ce maillet dans les églises paroissiales, au moment où les souffrances du mourant étaient intolérables le prêtre désignait les plus vieux de ses paroissiens, un vénérable, qui cassait la tête du mourant toujours à sa demande, une euthanasie avant l’heure. Cela n’est pas sans rappeler un rite maçonnique. On honorait ensuite celui qui avait franchit dignement la porte de l’au-delà.

Comme beaucoup de lieux celtiques ont été christianisés ont peut voir dans ce rite la résurgence du dieu Succelos, armé de la massue de Dagda qui donne la vie par un bout et la mort par l’autre, symbolisant le passage de l’être au non être.

Bon passage chers lecteurs pour cette nouvelle année 6020.

 

Jean-François.

 

 

 

 

Note : vous pouvez voir ces mell béniguet dans le mussée Miln-Le Rouzic de Carnac 56. 

 

Les navigateurs de la baie de Quiberon connaissent bien le passage des Béniguets  un bon raccourci entre la Trinité et Belle-Ile, mais qui demande une attention particulière.   

« Maillet béni ». Un héritage préhistorique ?

L'existence en Bretagne d'un «maillet béni» servant à un rituel autour des agonisants a fait et fait encore l'objet de nombreux débats. Il semble que cet objet légendaire soit porteur d'un très ancien symbolisme.

Le Télégramme Publié le 25 mars 2012

 

Cette boule en dolérite est conservée dans une maison de Locmariaquer depuis des générations. Son existence avait été évoquée en 1892 mais personne ne l'avait vue depuis. Il n'y a que deux autres «maillets bénis» connus aujourd'hui. Photo François de Beaulieu

La légende du «maillet béni», généralement appelé «mel beniguet» en breton, qui aurait servi dans des temps lointains à fracasser le crâne des vieillards, n'a guère été prise au pied de la lettre que par quelques celtomanes naïfs. En fait, les témoignages concordent pour souligner qu'un «maillet béni»entrait dans l'arsenal des rituels de l'agonie pour faciliter le passage vers l'au-delà. Parmi ces rituels, on peut relever l'invocation de saint Diboan qui «guérit de toute peine» ou saint Tu-pe-tu qui fait «passer d'un côté ou de l'autre» (Tristan Corbière a consacré un poème à ce dernier). En certains endroits, on pouvait aller chercher un maillet béni qui était posé sur le front de l'agonisant. 

 

Dix de perdus, un de retrouvé 

 

Comme l'a fait remarquer l'ethnologue DonatienLaurent, on peut observer qu'une intéressante homonymie permet de confondre sous une même appellation une boule («mell», féminin) et un maillet («mel», masculin). Ce qui permet de comprendre que le fameux «maillet béni» pouvait aussi bien être, à l'oral, une petite massue ou un boulet. La première mention par l'historien Cayot-Delandre en 1847 fait la part belle à la celtomanie et concerne le site du Mané-Guen en Guénin: «Lesvieillards lassés de la vie se rendaient jadis sur son sommet afin que l'un des druides qui y résidaient les en débarrassât en les frappant avec la massue sacrée». Le plus célèbre «maillet» est en fait une boule et a longtemps été conservé dans un placard de la sacristie de la chapelle de Locmeltro en Guern (ilest aujourd'hui au presbytère); il est en granit, mesure 42 cm de circonférence et pèse 3kg. Unenote du linguiste JosephLoth (1847-1934) souligne que la présence du «mel» à Guern est ancienne: le nom même de Locmeltro est composé du préfixe «loc» qui désigne un oratoire ou une petite chapelle et de «meltro» qui signifie «le vallon de la boule» ! Onpeut d'ailleurs imaginer que le patronage de la chapelle par un saint Meldeoc quasi inconnu est né du besoin de christianiser les lieux et de proposer un nom «justifiant» celui du site. Une sorte de massue en bois ornée de cannelures et probablement achetée à Cléguérec est conservée au Musée du château des ducs de Nantes. Divers témoignages semblent attester l'existence d'un autre boulet à Quelven (Guern) et d'un maillet en bois déposé dans l'if du cimetière de Caurel. L'archéologue Zacharie Le Rouzic signale des «marteaux» à Carnac et «deux boules en schiste bleu foncé» qu'il aurait vues en 1893 dans la chapelle Saint-Germain en Brec'h (mais il n'y a pas de chapelle Saint-Germain à Brec'h, la plus proche est à Erdeven). C'est en 1892, qu'un amateur d'archéologie de Locmariaquer, M.Mahé signale l'existence d'un maillet béni. Il ajoute que ce dernier servait à tuer les vieillards avant une grande bataille afin qu'ils ne tombent pas aux mains de l'ennemi ! Or, ce maillet existe toujours: il a été retrouvé caché dans la terre battue sous la table de la cuisine d'une ferme de Locmariaquer. Ses propriétaires en connaissaient l'existence et disaient que la «pierrebénie» («men beniguet») «était utilisée jadis pour assommer et tuer les vieillards impotents devenus trop encombrants». On peut penser qu'il s'agit de l'objet dont parlait M. Mahé, d'autant plus que celui-ci était le propriétaire des terres de cette ferme et que les deux commentaires se rapportant au maillet sont très proches. L'objet, en dolérite comme beaucoup de haches polies, pèse 4,1 kg, sa circonférence la plus grande est de 44cm. Enfin, il faut citer le cas, noté en 1906, d'une hache préhistorique longtemps conservée par une famille de Corseul et que l'on venait emprunter «pour que les agonisants puissent l'embrasser au moment de mourir». Son dernier propriétaire s'est fait enterrer avec elle. Ceci suggère que les rituels liés au «maillet béni» n'étaient pas limités à un étroit territoire allant de Caurel, au nord à Locmariaquer, au sud. D'ailleurs, on a trouvé divers témoignages de rituels proches dans les îles britanniques. 

 

Des racines très profondes

 

Des archéologues ont relevé que les figurations de haches se trouvaient en majorité à l'entrée des couloirs et des chambres des sépultures mégalithiques du néolithique armoricain. Ils en ont déduit qu'elles devaient être liées à des rituels de passage ou d'aboutissement. Par de complexes cheminements, ces symboles ont pu être recyclés dans des mythologies où des dieux sont armés d'une massue ou d'un marteau qui peut, soulignons-le, tuer ou ressusciter ! C'est le cas du dieu germanique Thor ou du celte irlandais Daghdha et ses homologues gaulois Taranis et Succelos. Les haches polies, «pierres de foudre», que l'on trouvait dans les champs n'étaient-elles pas la matérialisation de leur puissance ? On l'aura compris, les récits évoquant des vieillards achevés à coups de marteau reflètent seulement que l'on a perdu la pratique et la signification d'un rituel de passage aux profondes racines symboliques qui avait su s'adapter aux nouvelles religions presque jusqu'à l'aube du XXesiècle.

 

Loclmetro Mon site web

 

Le Mell Béniguet

 

Locmeltro  détient un étrange et rare objet classé Monument Historique: "Le Mell Béniguet" ou "massue sacrée". Il s'agit d'un boulet sphérique de 20 cm de diamètre, taillé pour arriver au poids symbolique de 7 livres ( 3.5 kg). Les anciens l'utilisaient pour achever les malades agonisants dont on ne pouvait soulager les souffrances particulièrement affreuses. Sous l'autorité du recteur, du conseil des sages et de la famille, 2 personnes étaient déléguées pour cet acte d'euthanasie. Le bedeau sonnait alors le glas: cinq coups pour un homme, quatre pour une femme et deux pour un enfant. Au début, du XXème siècle, Le Mell Béniguet était simplement posé sur l'oreiller du malade pour l'aider à mourir.

Il existe en Bretagne d'autre Mell Béniguet, de formes ou de matériaux différents, mais destinés au même usage: à Malguénac, Carnac, Guénin, Caurel et Saint-Nicolas du Pélem ainsi qu'en pays Gallo.

WIKIPEDIA

La coutume du mell beniguet

Joseph Loth a décrit la coutume du mell beniguet (ou mell benniget) ("marteau béni" avec lequel on frappait le crâne des mourants) à la chapelle Saint-Meldéoc de Locmeltro dans un article publié en 19036. Le mel beniguet, dont l'origine remonterait à la préhistoire, servait à abréger les souffrances des malades incurables ; petit à petit, il a été christianisé. Cette boule sphérique, en granite, aurait été utilisée jusqu'au XIXe siècle pour achever par compassion les malades et les agonisants. Cette cérémonie se faisait sous les auspices du recteur, du conseil de fabrique et de la famille, avec deux personnes déléguées pour ce faire, pendant que le bedeau sonnait le glas. Plus récemment, on le présentait au mourant en le disposant sous l'oreiller. Le malade était ainsi invité à partir pour l'autre monde. Cette coutume s'est perpétuée jusqu'au début du XXe siècle. Dans la région de Guern, lorsqu'on parle d'un malade agonisant, on entend encore parfois l'expression « Il faut l'emmener à Locmeltro »7.

Bernard Rio- extrait Voyage dans l'au-delà : les Bretons et la Mort, Bernard Rio, éditions Ouest-France 2013

 

Paradoxalement, ces relations qui perdurent sont de moins en moins acceptées par une société à la fois laïque et hygiéniste, où la part du sacré et de l’irrationnel est perçue comme un atavisme rétrograde. Ainsi l’existence du mell beniguet, le marteau bénit utilisé dans le pays vannetais pour libérer l’âme du défunt a été considéré comme une pratique barbare à la fois par les esprits cartésiens et le clergé catholique… Or cette pratique originale subsiste au Vatican avec l’usage d’un petit marteau en argent utilisé par le camerlingue pour déclarer la mort du pape, de même les brahmanes vont pratiquer l’ouverture du 7e shakra du défunt avec un marteau symbolique avant de procéder aux funérailles. Cet exemple est révélateur de la complexité culturelle des rites funèbres en Bretagne. C’est à la fois la dimension symbolique des rites et la permanence des pratiques dans la Bretagne contemporaine que j’ai voulu d’abord étudier puis partager publiant cette enquête.

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Publié le par jean françois
Marianne qui voit loin et haut

Marianne qui voit loin et haut

LE POUVOIR DU SACRÉ, SACRÉ POUVOIR

 

 

L   e panthéon demeure des dieux, est aussi celle des grandes femmes et des grands hommes de notre république. Nos présidents élus chacun à leur manière sacralisent leur arrivée au pouvoir. Ils sont à ce moment symbolique sur l’Olympe, comme des demi-dieux ils sont par leur fonction au-dessus du terrestre et peuvent se croire dans la sphère céleste.

 

Sans oublier qu’en démocratie, ils ne sont là que par leur persévérance, leur volonté, l’espérance qu’ils incarnent et la volonté d’une partie du peuple. Ce moment de ferveur, donc d’affection à leur égard doit être nourri.

Ils sont très entourés et seuls à la fois, ils ont par leur exemplarité, convoqué le sacré dans la sphère publique, profane. Ils portent, à ce moment-là, une double couronne royale et sacerdotale. On attend beaucoup d’eux, trop.

 

Ils symbolisent une Marianne républicaine à deux têtes, avec deux regards, le premier qui voit plus haut, plus loin et le second qui voit le peuple. Ils ont perdu leurs prénoms, ils sont Macron, Hollande, Sarkozy, Chirac, Mitterand..

 

Il s’est produit une véritable alchimie, une métamorphose, brutale, comme un phénomène né souvent d’une opportunité. Une cérémonie si belle soit-elle n’est pas une initiation, elle ouvre seulement la porte du chemin, de l’action du courage de faire.

 

Même Zeus le Roi des dieux ne le fût que par la grâce de ses deux épouses Métis et Thémis. Métis la fille d’Océan a envahi l’intérieur de son époux avec sa sagesse, elle est demeurée en lui pour lui prodiguer ses conseils, elle lui donna une fille Athéna la déesse de la guerre, mais aussi celle de la défense de la cité, celle de la sagesse, patronne des héros, des premiers de cordée, mais aussi des humbles artisans. Zeus de sa seconde épouse Thémis a reçu l’ordre et la justice, c’est peut-être de là qu’est née l’expression, beau comme un Dieu !

Marianne Maçonnique regardant les hommes

 

Zeus le Jupiter des Romains règne sur l’Olympe sa simple parole est écoutée et respectée de tous, mais pour guérir la cité de tous ses maux, il a besoin des autres, de ceux-là même qui l’ont porté sur l’Olympe, seul il est impuissant ; même s’il a le feu, la foudre et la colère, ce ne sont que des artéfacts face à la justice, l’humilité, la douceur et la compassion, ces artéfacts paralysent l’action équitable et désacralisent peu à peu l’action.

 

Il y a autant de gloire à monter les barreaux de l’échelle mystérieuse, qu’à savoir les redescendre humblement pour porter un message de paix, d’harmonie et de justice. L’exercice est difficile demande patience, lenteur, force, persévérance, on construit une république juste en se construisant soi-même. 

En cette fin d’année du tumulte, souhaitons à tous force, courage, compassion, partage, pour que notre république soit couronnée par le laurier et l’olivier, que le pouvoir du sacré apporte la paix : « Pax Vobis.»

 

Jean-François.

   

 

Thémis
Métis

Métis

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Publié le par jean françois
TÉNÈBRES LUMIÈRES

TÉNÈBRES LUMIÈRES

 

 

 

Chaque jour apporte son chariot abondant de ténèbres, il roule avec fracas sur les pavés de nos villes, son bruit assourdissant sort de nos écrans et perturbe notre sensibilité, soulevant indignations, réprobations, révoltes et malheureusement plus de violence que de compassions et d’actions.

 

Nous regards fuient les yeux qui implorent, les mains qui se tendent, présumant que nous avons plus de droits que de devoirs envers les hommes nos frères. Pourtant dans la nuit même souillée par les lumières artificielles l’on voit encore les étoiles qui brillent.

 

Hier matin sur les marches d’un parking public, un couple de jeunes qui aurait pu être mes petits-enfants, blessés par la vie, réfugiés dans leur paradis blanc, les bras meurtris par les seringues, s’excusent de gêner le passage des talons aiguilles portant des cadeaux pour d’autres enfants. 

Ces cadeaux achetés dans un supermarché sans âme, sans humains où des caisses automatiques se sont substituées aux sourires et vomissent des tickets de pseudo-liberté, victoire de l’intelligence artificielle de l’homo numericus.

 

Plus loin dans le caniveau la page déchirée d’un journal, ou s’étale des nouvelles du Burkina Faso 42 victimes du fanatisme pour un Noël de deuil, et les présidents des Comores, du Rwanda, de la République du Congo, du Burundi, du Zimbabwe, de Djibouti, d’Algérie, du Cameroun, du Togo, du Burkina Faso, du Malawi,…qui ont changé leur constitution pour se maintenir au pouvoir, en critiquant l’odieuse ingérence colonialiste des pays du nord, la liberté n’est-telle pas bonne pour tout le monde ?

Soudain le miracle de Noël, la trêve, un message traverse le monde des ténèbres, celui du plus humble tous : Aimez-vous les uns les autres.. Ce n’est pas le message d’une seule église, c’est celui du berger à ses brebis, ce berger qui ne trie pas. C’est un message universel, celui d’une religion naturelle, primordiale, unique, qui coiffe toutes les autres avec l’amour fraternel, l’amour qui rassemble, qui efface toutes les différences, qui relie les femmes et les hommes qui ont soif de plus d’humanité, qui rejettent l’intolérance, le fanatisme, tous les extrémismes, les dictatures de l’ego. C’est la Lumière de la paix, Pax Vobis que la paix soit sur le monde avec vous, et en nous.

 

Jean-François

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Publié le par jean françois
Musée de La Valette à Malte

Musée de La Valette à Malte

Sur l'île de Gozo - Malte
SOUVENIRS MALTAIS

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Publié le par jean françois
LUMIÈRE

LUMIÈRE

 

 

En ce temps magique où la lumière est au plus bas, où dépouillés de tous nos métaux, notre cœur s’ouvre, s’apprête à recevoir tous les éclats de rire des enfants qui vont chasser les ténèbres, les yeux illuminés de bonheur des femmes et des hommes devant la fête du partage de l’amour. C’est partout des moments de spiritualité sans dogmes, on oublie tous les robots, c’est la gloire de l’humain, c’est le véritable sens de la vie.

 

Joyeux Noël.

 

Jean-François.

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Publié le par jean françois
MDINA - MALTE

MDINA - MALTE

Pour les Chevaliers  de L'Esprit
Près de l'Hôpital des Chevaliers

Près de l'Hôpital des Chevaliers

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Publié le par jean françois
Cèdre du Liban

Cèdre du Liban

DE L’INSTRUCTION MAÇONNIQUE

 

 

Les francs-maçons sont des hommes épris de liberté, libres- penseurs, la franc-maçonnerie est une alliance d’hommes libres de toutes croyances, elle n’interdit la croyance ou la pratique d’aucune, religion, philosophie ou idéologie, mais elle refuse tout prosélytisme, elle respecte la liberté de conscience de ses membres, elle exclut tous les extrémismes. 

Elle n’est pas une école de pensée unique, ni donc une philosophie. 

 

Elle est un espace de liberté ordonné, elle est une fraternité initiatique originale et spécifique, elle apprend aux hommes, à se construire, s’améliorer, réfléchir et agir à la fois individuellement et collectivement.

 

C’est ce dernier mot collectivement qui permet la transmission non pas de savoirs issus de la science, mais permet d’ouvrir, d’éveiller, de réveiller la conscience des hommes désireux de faire le bien, pour eux-mêmes et plus encore pour l’humanité dans le respect des idées de chacun, la franc-maçonnerie ne prétend pas imposer des savoirs ou une morale, mais élever les hommes vers les hautes sphères de la spiritualité, leur donner une éthique, un sens à leur vie, c’est peut-être cela l’instruction maçonnique, une forme d’exemplarité humble à hauteur d’homme.

 

Comment voir si je suis franc-maçon, simplement si mes frères me reconnaissent comme tel, si je sais me lever pour aider dans les tâches les plus humbles, si je sais m’abaisser pour permettre à mon frère de s’élever, si je sais donner sans ostentation, si je sais promouvoir la justice sans esprit de vengeance, si je sais me souvenir des frères qui m’ont accueilli sans tenir compte de mon statut social, de mes apparences, simplement parce que c’était moi, une partie d’eux-mêmes.

Khalîl Gibrân

 

Comment transmettre les valeurs de la franc-maçonnerie, sans imposer les siennes, en nous souvenant sans faiblesse que nous ne sommes que les dépositaires de ses valeurs, pas les propriétaires, et que notre devoir de transmission est une exigence, que nos anciens qui ont rejoint l’orient éternel sont là, présents toujours dans notre cœur, la chaine ne se rompt pas ou momentanément. Il faut agir en Maître tel que le définit le poète Khalîl Gibrân :

 

« Le Maître qui marche à l’ombre du temple, parmi ses disciples, ne donne pas de sa sagesse mais plutôt de sa foi et de son amour.

S’il est vraiment sage, il ne vous invite pas à entrer dans la maison de sa sagesse, mais vous conduit plutôt au seuil de votre propre esprit. »

 

Jean-François.

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Publié le par jean françois
CONCERTS

Dimanche 22 décembre 2019 17:00 Eglise de CINTEGABELLE
CONCERT DE NOËL

Grand répertoire traditionnel de Noël

Trompette, Percussions et Orgue
Thierry Jean trompette, Emmanuel Schublin organiste titulaire

Retransmission vidéo sur grand écran - Eglise chauffée

109e Heure musicale à l'orgue historique de Cintegabelle >>> egliseetorgue.wix.com/cintegabelle | 06.09.31.83.42 | 05.61.08.50.97
Entrée libre - Participation libre >>> A l’entrée ou réservations gratuites sur 
heuresmusicales.festik.net

 

Venez écouter les plus beaux airs traditionnels de Noël : la marche des Rois attribuée à Lully, le choral du Veilleur et cantate de Bach, variations à la trompette et à l’orgue sur Douce Nuit, Adeste fideles et le célèbre Gloria de Noël, le final du concerto pour la Nuit de Noël de Corelli, Minuit chrétien…

 

 

 

 

 


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Télécharger le dépliant les Heures musicales à l’Orgue historique de Cintegabelle

Date des Heures musicales à l’Orgue historique de Cintegabelle


dimanche 22 décembre 2019 17:00

Informations pratiques

Plaquette, photos et enregistrements CD de l’Orgue de Cintegabelle
Demandez ou téléchargez gratuitement la plaquette avec la composition de l’instrument et un historique détaillé : télécharger la Composition et l’historique de l’Orgue de Cintegabelle.
Des photos et des enregistrements CD sont proposés à la vente.

Promenade vers l’abbaye de Boulbonne (~ 1h30 à 2h aller-retour, sans difficulté)
A partir de la Mairie, prendre la rue de Boulbonne en direction de Calmont puis suivre le chemin du Ramier sur votre droite. Au bout du chemin, rejoindre la route pour traverser le pont au-dessus de l’Hers.
L’abbaye du 17e siècle (d’où provient l’Orgue !) se trouve un peu plus loin à droite. Itinéraire plat le long de l’eau, aire de pique-nique et prairie hors de la circulation pour les enfants.

Se rendre à Cintegabelle
Cintegabelle est située à 35 km au sud de Toulouse ou 30 km au nord de Pamiers sur le trajet de la RN20. En venant de Toulouse, sur la rocade, prendre la direction de Foix puis Portet-sur-Garonne, la direction d’Auterive. Arrivé à Auterive, traverser la ville en continuant sur la RN20. Lorsqu’on apercevra au loin le clocher d’une église (bien illuminé la nuit), un panneau indiquera : « Eglise et Orgue ».
L’église dispose d’un accès pour les fauteuils.

 

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Publié le par jean françois
EN QUELQUES MOTS...
EN QUELQUES MOTS...
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EN QUELQUES MOTS...
EN QUELQUES MOTS...
EN QUELQUES MOTS...

EN QUELQUES MOTS…

 

 

Des profondeurs de la plus longue des nuits, du solstice d’hiver, vient un souffle une tempête de mots, la porte s’ouvre pour laisser passer la lumière qui va grandir jusqu’au solstice d’été. Un nouveau cycle ténèbres lumière commence.

 

Le rite maçonnique Écossais Ancien et Accepté est une large ouverture spirituelle sur les traditions, il est un centre d’union fraternel, souvent qualifié de religion de naturelle, première, primordiale, universelle, sans dogmes ; comme un fleuve qui transporte les limons que sont les vertus universelles, déposées sur ses rives, ses vertus fertilisent les rives où poussent les fleurs de l’esprit, magnifiques lotus, grenades d’où coule le sang de l’amour.  

 

Les enfants de ce rite doux rêveurs travaillent sans relâche pour faire régner la lumière de l’universel dans le cœur des hommes, c’est le combat de ces chevaliers de l’esprit, défenseurs de la justice, de l’égalité de la fraternité, du respect de l’identité, du multiple, et conscient du désir d’unité.

 

Je suis de cette religion religere, celle qui relie tous les hommes, je suis catholique du grec katholikê ekklêsia, l’église universelle, je suis bouddhiste de la compassion, je suis panthéiste du Druid Order dans la forêt de Brocéliande, je suis hindouiste, maya, je suis de la religion laïque de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, je suis…

Je suis de la terre noire du Nil, de l’acropole d’Athènes, du temple de Jérusalem, de Patmos et de Rome, je suis de tout cela et rien de cela.

 

Je suis un enfant de la veuve, un enfant de la Lumière, un chercheur de la vérité et de la parole perdue. Je suis minuscule dans l’ordre du cosmos, dans l’immensité de l’univers. 

 

Je suis le compagnon des jacquets sur le chemin qui va plus loin, plus haut. Je vois l’étoile flamboyante qui illumine la nuit, je suis ton frère, tu es le mien.

 

Jean-François.

D'OMBRE ET DE LUMIÈRE

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Publié le par jean françois
DISPARAÎTRE, RENAÎTRE, REVENIR….

DISPARAÎTRE, RENAÎTRE, REVENIR….

 

« Il faut diriger son regard vers cette activité    intérieure et agir à partir d’elle… »

Maître Eckart- La Divine Consolation.

 

 

Soudain je m’aperçus qu’il n’y avait rien, ou plutôt trop. Tout n’était qu’apparence, identique, les gens marchaient du même pas les yeux à terre, le front plissé, évitant les regards, le regard de l’autre, sans but.

Il devait bien y avoir un autre continent, derrière la ligne d’horizon, entre le levant et le couchant. Il devait bien y avoir autre chose, j’interroge mon voisin : « Quoi de neuf ? Il me répond :Rien ! D’un air étonné quelle question ! Ça va ? On fait aller ! On fait aller quoi ? Bon à bientôt ! Où et quand je ne sais pas, il faut bien meubler le vide.

 

En passant devant une porte fermée à double battant. Je suis pris d’un irrésistible désir de l’ouvrir, pour en finir avec toutes ces portes fermées ! Il faut voir le dedans.

Un escalier sombre descend, au loin une faible lueur, un souffle claque la porte derrière moi, pas de retour possible, je suis prisonnier, seul, dans le silence. Je cherche à tâtons une issue, une lumière, finit les rêves, les pensées, il faut agir, agir seul.

 

Le lieu semble inhabité, il n’y a que moi et pourtant je sens une autre présence, comme un esprit, je perds la tête, la raison, mon cœur bat, s’accélère. La raison ne me semble d’aucun secours, et pourtant peu à peu je me sens mieux, je m’acclimate à la solitude, à moi-même. Les images de ma vie défilent comme un film muet, le sablier du temps se vide, dans un recoin de cette caverne sur une table un vase fêlé se remplit peu à peu de fleurs.

 

C’est ça il faut tourner son regard vers l’intérieur, c’est à l’intérieur du vase que la vie renaît. Il faut déchirer le voile de l’emballage pour voir à l’intérieur le cadeau, le présent, l’emballage ne sert à rien si l’intérieur est vide.

 

J’ai saisi les fleurs de la vie à l’intérieur du vase, je peux remonter vers l’extérieur, l’escalier tourne maintenant comme une spirale, je pousse à nouveau la porte elle se déverrouille facilement. Les gens me regardent maintenant, ils me sourient, comme si j’étais parti depuis loin, depuis longtemps et pourtant j’étais juste à côté, à deux pas peut-être trois, nous sommes fin décembre, la lumière commence à grandir.

 

Jean-François.

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