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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
Dominique Collin : Le Christianisme n'existe pas encore

Dominique Collin : Le Christianisme n'existe pas encore

COUPS DE SEMONCES INUTILES

 

 

Nous vous demandons d’arrêter ! Nous dans le temps des semonces, puis des débats inutiles érigés en méthodes dilatoires, nous vous avons élus pour faire et non pour dire, et nous que faisons-nous ?

Nous sommes dans une société des paradoxes, l’information, les connaissances circulent et meurent à grande vitesse, nous sommes submergés par des informations inutiles, qui ne font qu’ouvrir des débats et paralysent l’action.

 

Les colères et les indignations ont leurs limites, elles nourrissent la violence. À force de manifester sans rien faire d’autre, on perd confiance en soi, donc on perd confiance dans l’autre. Comment espérer en confiance, sinon en passant de la connaissance de la réflexion à l’acte. C’est toujours à l’autre de faire ce que nous ne faisons pas nous-même.

 

Le désir d’être autre, de s’améliorer de se bouger disparaît. L’initiation maçonnique, comme d’autres traditions permettent le travail sur soi, pour substituer l’être à l’avoir, le faire au dire, agir et transmettre au lieu de se soumettre. Ne pas faire à l’autre ce que l’on voudrait pas qu’il nous fit.

 

En finir avec la haine de soi, prémisse à la haine de l’autre. Être autre, ne pas être dans la contemplation narcissique, de ses apparences, de son ego.

Ce souvenir humblement comment nous sommes venus au monde, comment nous avons reçu ce merveilleux don de la vie. Être dans cette logique du don et non dans celle du dû, comme le propose le père dominicain Dominique Collin spécialiste de la pensée de Kierkegaard :

 

« Est-ce que je vis dans ma vie dans la logique du don ou dans celle du dû, du mérite ? Notre réponse à cette question travaille tous nos liens affectifs, professionnels… »

 

  Les sentences, les semonces contenues dans nos rituels maçonniques sont des sirènes d’alertes pour nos consciences, pour modifier nos comportements, pour nous rappeler à nos devoirs, à notre devoir. Mais ces semonces ne peuvent suffire à arrêter un bateau s’il dérive, elles ne peuvent se suffire à elle-même. Elles ne sont que des balises cardinales pour repérer les eaux saines.

 

Recevoir la lumière comme un don, puis faire œuvre avec amour sans violence, transmettre et défendre avec force et humilité, sans attendre. Tenter l’expérience du faire, plutôt que d’être dans la seule colère du dire.

 

                                                      Jean-François.

 

 

À propos de : Dominique Collin, licencié en philosophie et théologie de l’université de Louvain, père dominicain de l’église Saint-Jean l’Évangéliste de Liège en Belgique. Il a produit une thèse de doctorat au centre Sèvres sur : Les discours édifiants de Kierkegaard sous la direction de Christophe Theobald.

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Publié le par jean françois
LA MONTÉE VERS L'ORIENT

LA MONTÉE À L’ORIENT

 

 

Veuillez faire monter à l’Orient la sœur, le frère. Ces quelques mots souvent entendus en loge, précédent le mouvement de la sœur ou du frère qui se trouve entre les colonnes à l’occident. Ils graviront les marches vers la Lumière.

 

Il y a dans cette démarche tout le cheminement initiatique du postulant aux mystères. Après avoir frappé à la porte du temple, dépouillé de ses métaux, il entrera dans la loge par la porte basse, puis passant entre les colonnes, il ira trébuchant vers le nord sous la pâle lumière de la lune, poursuivant sa quête vers le midi en plein soleil, il finira son chemin au seuil de l’Orient éternel en franchissant l’ultime porte mystérieuse.

 

Cette voie est commune à toutes les initiations, elle va de l’obscurité à la lumière, de la naissance à la mort initiatique précédant la régénération de l’être intérieur. Le franc-maçon parvient à l’Orient grâce à sa persévérance dans l’action et à la fidélité aux serments qu’il a contractés vis-à-vis de lui-même et des frères.

De l’occident (occidere tomber en latin) où il était, le postulant s’est levé (oriens participe présent de orior en latin qui signifie ‘se lever’) il est monté à l’Orient, vers la lumière, c’est-à-dire vers la connaissance spirituelle.

 

Durant cette montée à l’Orient le postulant a traversé toutes une forêt de symboles, il s’est détaché, libéré, peu à peu de la matière, la chair a quitté les os, l’âme a été libérée. Cette montée est une véritable communion avec le cosmos. L’Orient deviendra alors le sanctuaire accueillant les chevaliers de l’esprit, ceux qui combattent l’injustice et propagent sur la terre toutes les vertus qui naissent de la foi maçonnique et de la charité.

 

Dans notre société matérialiste, cette montée à l’Orient est un moment privilégié, c’est en pleine lumière que le genoux touche humblement la terre, que la main se saisit du maillet et du ciseau pour frapper la pierre symbole de l’homme, pour pénétrer les mystères de la vie, enfouis au plus profonds de notre être.

 

L’Orient pour le franc-maçon n’est donc pas que l’Orient éternel ce lieu que les profanes appellent la mort physique. L’Orient est aussi le présent, le lieu la conscience se développe, où l’esprit s’ouvre, à l’image du volume de la loi sacrée. C’est le lieu de l’éveil à la lumière, là où règne l’harmonie et l’allégresse, là où l’homme réapparaît, renaît plus radieux que jamais.

 

Après être monté à l’Orient au sommet de la montagne, ayant reçu les enseignements, pratiqué les vertus, le franc-maçon humblement redescend vers l’occident, vers ses frères dans la chaîne d’union fraternelle, il fait son devoir en transmettant ce qu’il a reçu.

 

Monter à l’Orient c’est tout simplement faire vivre son homme intérieur, libéré des préjugés.

 

Les parcours incessants entre l’occident et l’Orient sont des exercices spirituels, une propédeutique, l’ouverture, l’éveil, un devoir, pour le franc-maçon, qui répondra toujours à cette injonction.

 

« Montez à l’Orient mon frère ! »

 

                                                               Jean-François.

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Publié le par jean françois
William Blake Newton

William Blake Newton

L’HOMME MICROSCOPIQUE, MICROCOSMIQUE

 

L’homme est semblable à une fourmi qui inlassablement fouille la terre noire, cette terre nourrie des limons du Nil la Kemet.

L’homme cherche au plus profond de lui, la lumière, qui lui permettra de réaliser la fusion qui fera naître l’Or spirituel le plus pur. Il cherche à mettre un terme à la fragmentation de son être, à réaliser l’unique, l’Adam des origines.

 

Certains rites maçonniques sont imprégnés par l’alchimie, cette science de la reconstitution, de la reconstruction, du perfectionnement de l’homme, à l’image du perfectionnement de la matière. Travailler les éléments constitutifs de son soi, rechercher la moelle au cœur, au-delà de la chair, manger cette moelle, boire le nectar cette boisson divine.

Le laboratoire de l'alchimiste de Jan Van der Straet

 

L’alchimie qui procède par métamorphoses successives de la matière, lève les voiles qui sont autant d’obstacles à la Connaissance de soi, à cette aspiration à la découverte des mystères de la vie, à ce désir de sortir de soulever la chape de plomb, pour monter vers le subtil.

 

Le franc-maçon qui visite l’intérieur de la terre, frappe sur sa pierre brute, pour la tailler, pour pouvoir pénétrer aussi à l’intérieur de lui-même. Faire sa vie, est son grand œuvre, trouver sa place dans le cosmos, fut-elle la plus humble, la plus modeste, la plus microscopique.

 

La recherche de l’Or spirituel est une voie d’espérance, un sentier qui mène des ténèbres à la lumière. Ce sentier est long et sinueux, il nous en fait voir de toutes les couleurs, du noir, du blanc, du rouge. Il nous faut écouter le chant des oiseaux, comprendre leur langage, il nous faut brûler la gangue, éliminer les scories par de multiples opérations pour espérer entrer en fusion avec le divin, s’élever modestement, humblement un peu au-dessus du microcosme.

 

                                                      Jean-François.

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Publié le par La Maçonne

Cet article est reposté depuis La Maçonne.

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Publié le par jean françois
L'ÉVEIL BRUTAL DU FRANC-MAÇON

L’ÉVEIL BRUTAL DU FRANC-MAÇON

 

 

L’éveil du franc-maçon doit être brutal, cette brutalité est nécessaire à son illumination elle sera suivie d’une douce progression vers son harmonie intérieure. Mais le préalable est la réalisation d’un véritable choc, un peu comme le Satori des maîtres Zen. Les cérémonies initiatiques avec leurs rituels doivent être des chocs émotionnels, elles doivent ébranler le quotidien, comme les éclairs de l’orage, comme le fracas du tonnerre. 

 

Le maître maçon secouera le postulant aux mystères, pour lui faire prendre conscience de son ignorance, lui faire oublier ses préjugés, ses connaissances livresques, pour lui faire vivre son commencement, c’est-à-dire son initiation. Le postulant devra lui-même se faire violence, pour découvrir son être intérieur, pour s’arracher de la matière, pour conquérir les hauteurs de son être, pour découvrir sa nature profonde, qu’il pressent dans ses rêves.

Il lui faut forcer le passage, pour laisser passer la lumière débloquer son esprit, pour accéder à l’illumination, à sa libération. Toutes les initiations se réalisent suivant ce processus. Mettre le postulant dans un état tel, que sa raison vacille, que son cœur s’ouvre qu’il suive la main qui le guide, qu’il oublie le but pour se concentrer sur le chemin. 

 

C’est à ce prix qu’il commencera une nouvelle vie, plus lumineuse, plus spirituelle, il l’établira en force.

 

                                                                Jean-François.   

 

Comme il faut bien commencer et comprendre, il faudra lire le langage est bien précieux, que faire sans le verbe.

 

LIRE : Essais sur le bouddhisme Zen par Suziki collection Spiritualités vivantes  chez Albin Michel.

L'ÉVEIL BRUTAL DU FRANC-MAÇON

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Publié le par jean françois

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Jean-François.

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Publié le par jean françois
DIALOGUES

DIALOGUES

 

 

La méthode du dialogue n’est pas qu’un genre littéraire ou philosophique, elle est une praxis pour aller vers l’autre, c’est un faire vivre en société, une pratique du respect des différences un chemin vers la fraternité entre les hommes.

 

Il paraît que depuis Socrate et son commentateur Platon la philosophie n’est qu’une exégèse, une analyse leurs œuvres. Peu importe ce qui vaut, c’est cette méthode des dialogues, tant que les hommes se parlent l’humanité vit et respire.

 

La Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française poursuivant son cycle de conférences : « Les Dialogues de l’Alliance » organise le 25 octobre 2019 à Tours, un dialogue sous forme de conférence dînatoire dont le thème est Caïn et Abel clé de la spiritualité biblique, elle s’appuie sur le livre de Claude Birman, Charles Mopsik et Jean Zacklad paru aux Éditions Grasset.

Claude Birman

 

Les participants pourront réfléchir, partager, dialoguer sur ce le thème du meurtre d’Abel par Caïn. Comment Caïn en est arrivé à tuer son frère et pourquoi. Le thème du meurtre habite les rituels maçonniques, la franc-maçonnerie qui œuvre pour la fraternité, l’écoute, le respect de l’autre, de ses différences, tire des enseignements de ce fratricide.

 

Que dit ce meurtre pour nous francs-maçons en particulier et pour tous les hommes de bonne volonté en général, tous ceux qui sont épris d’humanisme. Que faisons-nous de la différence ?

 

Notre société est hétérogène, constituée de femmes et d’hommes, riches et pauvres, doués et moins doués, et surtout nous rencontrons tout au long de notre vie des hommes toujours mieux dotés que nous, comment gérer cela ? Comment ne pas succomber à l’envie qui mène à la jalousie.

 

 

Un verset des Proverbes dit à propos de la jalousie, quelle est la carie des os. Comment ne pas avoir une dent contre son prochain ? La jalousie, comme la vengeance est un mal qui nous ronge de l’intérieur.

 

Pourquoi Caïn n’a-t-il pas ouvert le dialogue avec son frère Abel, pourquoi l’homme s’enferme et n’ouvre-t-il pas son cœur ?

 

« Vous avez la parole mon frère.. »

 

Le refus et l’absence de dialogue font naître et entretiennent la violence. Tubalcaïn le 7èmedescendant de la lignée de Caïn est bien présent dans nos rituels maçonniques, le meurtre de l’architecte par les mauvais compagnons jaloux et la résistance du maître qui respecte son serment composent un psychodrame semblable à celui du meurtre d’Abel par son frère. L’architecte ayant subi cette épreuve renaîtra plus radieux que jamais, il y a dans ce sacrifice une spiritualisation de l’être.

 

Les coups des mauvais compagnons vaniteux, orgueilleux, jaloux illustrent bien notre rapport difficile à la différence, comment accepter l’autre, comment le reconnaître malgré ses différences comme notre frère ? Peut-être simplement pour être reconnu comme tel par lui.

 

Comment aujourd’hui réagissons-nous aux différences ? Le dialogue avec l’autre, l’écoute de notre conscience, l’usage tempéré de nos forces, notre foi maçonnique, nous permettrons

d’aimer l’autre avec ses différences, démontrant que la franc-maçonnerie est un centre d’union fraternelle où dialoguent des hommes qui sans elle ne se seraient jamais rencontrés.

 

Rendez-vous aux Dialogues de l’Alliance.

 

 

                                                      Jean-François.

 

DIALOGUES
DIALOGUES

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Publié le par jean françois
LE CHANGEMENT

LE CHANGEMENT 

 

 

 

Le mot écrit en lettres majuscules, orne les affiches électorales, comme un mantra indispensable, il flatte le désir des électeurs. Les femmes et les hommes ont-ils à ce point besoin de changement. Cela voudrait dire que rien ne bouge, rien ne se transforme, que nous serions des êtres inertes dans un monde statique. ?

 

 Cette promesse du changement, de changement, vient régulièrement  pour réactiver un désir autre que l’accumulation de biens matériels. Il faut faire rêver, j’ai fait un rêve disait le pasteur Martin Luther King. 

Qui peut croire que dans notre monde que rien ne bouge, que rien ne change, au contraire notre monde consomme du changement en permanence. Pour certains, cela, va trop vite, pour d’autres pas assez vite. Il faut une autre formule : le changement dans la continuité, cela rassure tout le monde. Les conservateurs ne tremblent plus et les progressistes espèrent, mais est-ce que cela change vraiment ?

 

De toute façon que nous le voulions ou pas, tout bouge, tout change, tout se transforme rien ne meurt.

Le profane qui frappe à la porte du temple maçonnique, est animé d’un désir de changement, de la découverte d’autre chose, que son quotidien, son ordinaire, il est dans le désir d’autres.

 

Il a pris conscience qu’après tout, qu’il y a peut-être quelque chose d’autre à connaître dans ce monde, que les dernières évolutions techniques, que la vie n’est pas faite comme le disait Antoine de Saint-Exupéry de frigidaires et mots croisés… Cette conscience qui taraude l’homme pénètre en lui, lui révèle la vie de son être intérieur. Le conduit vers la connaissance de son être intérieur, pour la réalisation de sa complétude esprit matière.

Cette observation, cette connaissance de son moi profond, de son surmoi, aperçut dans le reflet du miroir devient l’essentiel de notre vie. Nous étions avant cette perception dans une sorte d’acédie de notre vie spirituelle.

Acédie: Paresse Spirituelle, Tableau d'Abraham Bloemaert

 

Alors notre horizon s’éclaircit le véritable changement apparaît, c’est la métamorphose de l’être, de son être. Nous commençons le chemin, de la retraite en soi, nos valeurs changent, la pesée de l’âme se prépare, c’est une expansion de lumière intérieure, le feu brûle, nous envahit, nous régénère et nous transforme.

 

Et l’on entend cette expression : je ne sais pas ce qui t’arrive mais tu as changé.

 

Là, maintenant on ne donne plus le change, les apparences deviennent de plus en plus dérisoires, inutile de se maquiller les yeux ils brillent naturellement. La joie spirituelle a remplacé l’exhibition de la chair. Nous sommes dans un conte de fées, un récit de nous-même qui se termine bien au-delà du raisonnable, quel changement !

 

 

                                                                           Jean-François.

 

 

Note : Changer, retrouver en nous ce qui a été semé…

 

PARABOLE DU BON GRAIN ET DE L’IVRAIE. Mathieu 13- de 24 à 30.

 

Extrait : 29-30 

 

« (…) Non, dit-il, de peur qu’en ramassant l’ivraie vous déraciniez le blé avec elle. Laissez l’un et l’autre croître ensemble jusqu’à la moisson, et au temps de la moisson je dirai aux moissonneurs : « Ramassez d’abord l’ivraie et liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, recueillez-le dans  mon grenier. » 

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Publié le par jean françois
À LA RECHERCHE D'UNE ÎLE

À LA RECHERCHE D'UNE ÎLE

L’HOMME SORTI DES TÉNÈBRES.

 

 

 

Il n’a pas de nom, il n’a pas d’âge, c’est vous, c’est moi. Il cherche le passage, la sortie du labyrinthe, il fuit le pays de l’ambition, là ou la mer est rouge de la honte, de la démesure, de la vanité, là où les temples de pierre veulent atteindre le ciel.

 

Après avoir médité seul dans la caverne, dans le désert, subit les épreuves du temps, le sablier vidé de l’inutile. Il s’est purifié par l’eau, par le souffle divin, par le feu qui régénère toutes choses. Il a repris fermement son bâton de pèlerin, il a repris la route sinueuse vers sa mer intérieure, cette mer morte prête à revivre.

Mon Frère entre les colonnes

 

Il aperçoit au loin perchée Massada l’héroïque, la résistante, la lumineuse, dans la chaleur de son cœur. Plus loin les humbles bassins de Qumrân à la sortie du désert et à l’entrée du ciel, lieu symbolique du passage où il entend résonner sur les flancs de la montagne, dans les vallées asséchées la parole de Jean, du Baptiste, plus loin, plus haut !

Par la porte étroite

 

L’homme a repris son bissac, il voit alors sortir de l’épaisse brume de l’ignorance le mont du temple, flanqué de deux colonnes immenses remarquables par leur beauté, elles dominent la vallée de Josaphat, la vallée où coule Cédron, en bas du mont des oliviers.

 

L’homme se redresse alors, il se prépare, les yeux décillés oui c’est là, c’est le passage, la sortie des ténèbres, entre les deux colonnes, elle est la porte basse étroite, celle qui s’ouvre sur les mystères. S’en plus attendre il saisit son maillet et son ciseau, genou à terre, il frappe trois fois la pierre symbolique. Il est de retour chez lui. De sa nuit intérieure a surgi un magnifique rayon de lumière, il tremble de joie, son cœur s’ouvre en même temps que ses mains. Il entre dans la chaîne de l’amour fraternel, il a chassé les ténèbres.

 

                                            Jean-François.

Photo personnelle

Photo personnelle

La connaissance de soi est une naissance à sa propre lumière, à son propre soleil. L'homme qui se connaît est un homme vivant.

Marie-Magdeleine Davy. Conclusion de son livre La Connaissance de Soi.

Éditions Puf.

 

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Publié le par jean françois
COMMUNIQUÉ DROIT HUMAIN

Depuis 1981, en vertu d’une décision de l’Assemblée Générale de l’ONU, chaque 21 septembre est proclamé « Journée internationale de la Paix » conformément aux objectifs affirmés dans la Charte des Nations Unies.

Au-delà de la commémoration officielle, pour les Francs-maçons de la Fédération française de l’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN, l’enjeu est bien de construire un monde de paix et de fraternité d’où la guerre serait bannie.

Alors que de nombreux conflits endeuillent l’humanité, les Francs-maçons de DROIT HUMAIN réaffirment le droit des peuples à la paix.

Nous demandons que les autorités de tous les pays mettent fin aux guerres en cours, et préviennent celles qui risquent d’éclater. Les causes fondamentales des conflits sont essentiellement la haine de l’autre, le racisme, la soif de pouvoir et de domination. L’organisation économique mondiale privilégie trop souvent le profit égoïste et s’oppose à une juste répartition des richesses. La pauvreté, l’exclusion, les déplacements de population et l’exil, la violence injustifiée, en un mot la souffrance des peuples sont les conséquences de ces guerres.

Par ailleurs, le slogan de 2019 des Nations-Unies: « Action climatique, action pour la paix » concernant leur programme de développement durable pour 2030* montre bien l’imbrication de ces deux types d’actions essentielles pour la sécurité internationale car: * « il ne peut y avoir de développement durable sans paix, ni de paix sans développement durable ».

Les Francs-maçons de la Fédération française du DROIT HUMAIN, travaillent dans le sens de la résolution des conflits en donnant aux hommes et aux femmes l’envie et la possibilité de dialoguer pour construire ensemble leur avenir commun.
Cette volonté de promouvoir un monde de paix s’exprimera notamment, les 23 et 24 octobre 2020 à Genève, lors de l’organisation par LE DROIT HUMAIN INTERNATIONAL, avec l’appui des Fédérations française, belge et suisse, d’un colloque ouvert à tous sur le thème de la paix.

 

FÉDÉRATION FRANÇAISE DE L’ORDRE MAÇONNIQUE MIXTE INTERNATIONAL 

LE DROIT HUMAIN

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