Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.
C’est une nuit très longue, les ténèbres sur terre
Sont épaisses et poisseuses et tous les cœurs accueillent
Le froid et la fatigue au fond de leurs chaumières,
Tandis que nous mettons des postures de deuil.
On dirait que l’espoir a déserté les lieux,
Et l’on entend parfois en deçà de la lande,
Des plaintes et des soupirs à la face de dieu.
Voici venu le temps de la saint Jean d’hiver !
Et les ténèbres masquent la lumière et la joie,
Ce repos contrariant, qu’exige l’univers
N’est que nécessité afin que s’accomplisse
Le cycle de lumière, et pour que notre voie
Creusée de mille sillons très bientôt reverdisse.
Alors réjouissons-nous !, car les jours dès demain,
Grandiront à nouveau ; la lumière paraîtra
Plus belle et plus fervente avec un tel entrain
Qu’elle réconfortera et nous réchauffera.
Bientôt dans la ferveur d’agapes fraternelles
De nouvelles étincelles mettront dans nos regards
Des étoiles d’amour et des chants éternels,
Comme pour effacer un vilain cauchemar.
Gravons jour après jour au fonds de nos mémoires
Ces chaleureuses agapes, ces étonnants festins,
Accueillons la lumière autour de cette table
Et refermons un temps nos poussiéreux grimoires
Pour observer la lune où l’astre s’est éteint
Pour espérer encore à la lumière palpable,
Poursuivre le chemin d’un destin mémorable.
Philippe Jouvert.
CE SOIR LA, PARLEZ AVEC L’AUTRE, PARLEZ AVEC VOUS…
Dans quelques jours certains tournerons leur regard vers l’étoile, d’autres fêterons simplement la joie d’être, d’être ensemble, de partager. Tous seront généreux, donc heureux.
Moment d’écoute et d’amour fraternel. Un souffle va passer dans tous les foyers, il va ranimer en chacun de nous la flamme qui vacille et ne s’éteint jamais, le phénix et le pélican déploieront leurs ailes sur le monde.
Ce soir là nous parlerons ensemble, comme le disait Saint Exupéry en parlant des hommes : « Il faut faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant Grégorien.(….) On ne peut vivre de frigidaires, de politique, de bilans et mots croisés, voyez-vous ! On peut plus. On ne peut plus vivre sans poésie, couleur, ni amour. (….) Il faut absolument parler aux hommes. »
Ce soir là, nous parlerons tous entre nous et avec nous-même, pour « être capable de trouver sa joie, dans la joie de l’autre voilà le secret du bonheur ! (1)
JF.
Le premier Salon du livre Maçonnique à Nantes a été une réussite rendez-vous dans deux ans selon les organisateurs.
JF
Le site de Louis Trébuchet vu sur GADLU INFO
Louis Trébuchet, polytechnicien, préféra créer et développer sa propre maison de vins plutôt que de poursuivre sa carrière dans un grand groupe informatique. Ancien Grand Trésorier de la Grande Loge de France, il collabore régulièrement à Points de vue Initiatiques, revue de la Grande Loge de France.
Sur Hiram-Be à lire les ordres secrets de l’Université Libre de Bruxelles
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Dimanche 17 décembre 2017 à 17h - Eglise de CINTEGABELLE
SUITES DE NOËLS
de Claude BALBASTRE (1724-1799)
Récital d’Orgue avec retransmission vidéo sur grand-écran
Emmanuel SCHUBLIN organiste titulaire
Concert caritatif aux profits d’enfants avec le Rotary club de Muret
Retransmission vidéo sur grand écran et présentation du projet au profit des enfants. Eglise chauffée.
87e Heure Musicale à l’Orgue historique de Cintegabelle >>> heuresmusicalesorgue.wixsite.c
Prix des places : libre participation >>> Réservations : heuresmusicales.festik.net
Pour des raisons de sécurité et d’accueil, l’inscription est obligatoire sur :
colloque.godf.bethune@gmail.com
Inscriptions sur le site du Grand Orient de France
JF
ARTICLE OUEST France DU 13 Décembre
Deux copains de 23 et 24 ans sont jugés ce mardi 5 décembre 2017 par le tribunal correctionnel. L’un d’eux s’est rendu à la police, encore ivre, peu après l’incendie. Ils ne sont pas ceux qu’on s’attendait à voir. Le procureur le souligne, dans une charge lourde. « S’il y avait une réflexion, un combat…, soupire Thierry Rolland. On pourrait en débattre, on pourrait le combattre ! Mais là, il n’y a rien ! Un néant total. Un vide qui donne le vertige. Vous êtes vertigineux de bêtise ! »
Les deux jeunes gens n’en mènent pas large. Ils ont rangé les maillots de foot de Marseille et des Pays-Bas qu’ils portaient la nuit de leurs méfaits. Face aux juges, ils se présentent bien mis, chemises fraîchement repassées, cheveux minutieusement rangés.
« Honte »
Pour tout dire, ils font figure de prévenus du mois. « J’ai pu me rendre compte de la gravité de mes actes, soutient le premier. Je suis venu pour les assumer et les réparer. » Son ami, au casier judiciaire tout aussi vierge, embraye : « C’est la première fois que je passais une soirée comme ça, entre guillemets délinquante… » « Vous pouvez enlever les guillemets ! » rectifie de volée la présidente du tribunal. Les deux expriment leur « honte »d’avoir « mis des vies en danger » .
Ce sont deux jeunes bien insérés, qui bossent et mettent de l’argent de côté pour rembourser les dégâts. Enfant, l’un d’eux a été considéré « précoce » . Il vivrait encore très mal, néanmoins, de s’être trouvé à proximité du lieu de l’attentat du Bataclan. Au point que Paris est devenu invivable pour lui. Il est revenu vivre chez ses parents, à Nantes.
« Pas politisé »
Son compère se traîne, comme seule plaie apparente, une rumeur familiale. Elle a mis le feu aux poudres au bout de cette nuit d’août alcoolisée. Il était convaincu que son grand-père, qui venait de mourir, avait commis des agressions sexuelles dans la famille. Comme il avait été franc-maçon, ils ont décidé de mettre le feu à la loge… C’est aussi simple et fou que cela. « Comme si on brûlait une église quand un prêtre est soupçonné ! », s’indigne l’avocat de l’association en charge de la loge maçonnique. Il rappelle au passage que le feu, s’il n’a brûlé personne, a occasionné 250 000 € de dégâts…
Reste quand même cette sombre histoire de croix gammée, gravée sur un mur. « Aucune justification symbolique ! » , jurent les deux copains. « Je ne suis pas du tout politisé, garantit l’un d’eux. Je ne sais même pas réellement ce que font les francs-maçons… » Dans ce duo, l’un complète toujours l’autre : « Moi j’en voulais à mon grand-père. Pas à une institution, quelle qu’elle soit. »