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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
PAS D’EAU TIÈDE, NI DE LANGUE DE BOIS !

PAS D’EAU TIÈDE, NI DE LANGUE DE BOIS !

 

 

Les maçonnes et les maçons sont des sœurs et des frères, ils sont reliés entre eux par le ciment de l’amour fraternel, ce qui donne à la franc-maçonnerie un caractère universel. Il serait d’ailleurs un comble qu’il en soit autrement pour une institution qui prône la tolérance et cultive la fraternité dont elle veut faire une vertu maçonnique.

 

Ce lien qui réunit toutes les sœurs et les frères est si j’ose dire le minimum syndical, pour ces enfants de la veuve.

 

Jusque-là tout va bien et pour certaines et certains, cela suffit à donner du sens à leur engagement maçonnique et leur vie en général. D’ailleurs cet idéal de fraternité et de solidarité dans l’honneur et le respect des lois en vigueur dans le pays où l’on vit est déjà exigeant, demande des soins constants, la fraternité et la tolérance, ne sont pas des plantes sauvages, elles demandent de l’entretien, pour prospérer dans un monde où l’individualisme, le culte du matériel, des apparences nous asservit. Est-ce suffisant pour prétendre être un initié ?

 

La franc-maçonnerie serait donc un culte dévoué à la déesse fraternité, et ses nymphes, tolérance et solidarité et seulement cela ? Il existe des maçonnes et des maçons en recherche de contact et de convivialité qui vivent leur maçonnerie au rythme de la qualité des agapes partagées. Pour eux, le travail, sur eux-mêmes et en loge est accessoire. Ce sont souvent les mêmes qui pèsent les qualités de leurs sœurs ou de leurs frères suivant l’épaisseur de leur compte en banque, de leur statut social et bien sûr ils sont collectionneurs de cartes de visite.

 

 

Il y a aussi une autre fracture maçonnique entre les sœurs et les frères, dits spiritualistes et les humanistes. Y a-t-il une séparation si franche entre eux, j’en doute, ils sont tous des femmes et des hommes de bonne volonté.

 

La franc-maçonnerie moderne celle de 1717 ou quelques années avant, est celle qui est née avec le siècle des lumières, elle a signé la fin de l’obscurantisme, de la scolastique, pour entrer dans l’ère de la raison, accompagnant l’émergence des sciences et des techniques, de la modernité en marche, elle a jailli des ténèbres, paradoxalement en renonçant progressivement au divin et au sacré.

Force est de constater que cette maçonnerie est en crise, sa modernité d’antan est mise à mal. Elle a inspiré les grandes lois de notre société, mais c’était avant ! Elle se dégrade de plus en plus en ce qui ressemble à un mouvement d’idées, un mouvement sociétal, un mouvement politique. Elle met en avant l’égalité qui se dégrade en égalitarisme, elle ne fait plus sens. Ce n’est bien sûr pas le cas des frères qui adhérent à cette forme de maçonnerie humaniste et sociétale, mais plutôt les orientations des obédientielles. Cette franc-maçonnerie a sa valeur c’est celle du cœur son expression est la fraternité, et celle aussi de l’intellect par les réflexions qu’elle mène sur la société, mais il lui manque l’âme, la spiritualité. Cette franc-maçonnerie est celle du comment, sans le pour quoi.

 

Marc Halévy physicien, philosophe, écrit à ce propos :

 

« Aujourd’hui, nulle part, le ‘comment’ ne peut plus suffire : il faut du ‘pour quoi’. Les ‘comment’ prestigieux et impressionnants de la Franc-Maçonnerie, au travers de ses structures, de ses rites, de ses cérémonies, de ses grades, de ses décors, de ses coutumes, ne donnent plus le change. Si elle ne devient pas explicitement  et prioritairement un lieu du Sacré et du Sens, les initiés authentiques et les générations montantes la déserteront. »

 

On observe déjà la désaffection de la jeunesse pour nos institutions, récemment un frère apprenti de ma loge, servant l’agape, me disait avec malice et humour, j’ai l’impression de servir dans un EPHAD !

On observe aussi statistiques (le vilain mot) en main que les obédiences fédérant les sœurs et les frères des trois premiers degrés, voient leurs effectifs stagner, alors que dans les corps maçonniques regroupant les loges de perfectionnement les effectifs augmentent, il y a clairement un besoin de continuité initiatique et de verticalité spirituelle. L’homme est toujours en quête de dépassement de lui-même, d’achèvement de son être intérieur et du monde.

 

Les loges ou le Divin et le Sacré sont mis en avant, sont des réceptacles, pour la naissance et la croissance de l’être intérieur, des lieux propices aux métamorphoses successives, qui permettent de s’affranchir des pelures inutiles, pour aller à l’essence de son être, c’est ainsi que grandi son âme au-delà de son cœur si gros soit-il.

 

Marc Halévy écrit encore au sujet de la franc-maçonnerie : 

   

« Si elle ne quitte pas les valeurs obsolètes de l’humanisme et de ses dérivés égalitaristes et matérialistes, elle se sclérosera toujours plus et disparaîtra. Elle emportera avec elle son trésor spirituel parce que ceux qui en ont aujourd’hui la charge et la responsabilité, continuent de se griser avec les hochets de la satisfaction de soi et de l’hédonisme ambiant. »

 

La critique du malade est sévère, mais l’observation des symptômes renforce le diagnostic.

Heureusement l’homme a toujours eu et a encore besoin de spiritualité, ce qui le pousse à poursuivre sa quête plus loin, plus haut. Dans les loges nous traçons des plans pour donner du sens à notre vie, nous passons successivement de la perpendiculaire au niveau, de l’équerre au compas, pour aller jusqu’au centre de nous-mêmes, et réapparaître plus radieux que jamais, afin, en toute humilité d’aimer ses sœurs et ses frères répartis sur toute la surface de la terre.

 

Jean-François.

 

Citations Marc Halévy extraites du Cahier de l’Alliance N°3 la revue de la GLAMF disponible par abonnement .contact :

 

Cahiers.abonnement@gl-amf.net

PAS D’EAU TIÈDE, NI DE LANGUE DE BOIS !

 

HUMOUR :

 

Techniquement Moïse est le premier homme à télécharger des fichiers depuis le Cloud à l’aide d’une tablette.

Information scientifique transmise par un lecteur F R M.

 

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courrierlafmaucoeur@gmail.com

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Publié le par jean françois
RÉUNIR CE QUI EST ÉPARS

RÉUNIR CE QUI EST ÉPARS

 

 

Ce n’est pas dans l’air du temps, cette formule employée souvent dans les loges maçonniques, a au moins deux interprétations, la première dans un sens historique au temps de la fondation de la maçonnerie spéculative, datée par le frère Charles-Bernard Jameux bien avant 1717, (dans ses études sur l’Art de la Mémoire en rapport avec la création de la Franc-Maçonnerie Spéculative), dans une période trouble où en Écosse, en Irlande et en Angleterre des affrontements opposaient les papistes de Rome et les autres croyants. Le désir de créer, un centre d’union fraternel, « une forme de religion universelle »va contribuer à l’avènement de la franc-maçonnerie spéculative.

 

Cette formule convient bien, à l’équilibre, à l’harmonie de l’homme, à son unicité reconstruite, retrouvée.

 

En cette période de solstice où la lumière atteint son point culminant  avant sa descente progressive. Les feux de la Saint-Jean perpétuent des traditions anciennes antérieures au christianisme. Des femmes et des hommes se réunissent, ils croient au ciel ou non, mais ils célèbrent ensemble la lumière à son zénith. Cette lumière créatrice, régénératrice qui brille pour tous à l’extérieur, mais surtout à l’intérieur de soi.

Georges Dumezil

Le siècle des lumières a inspiré la franc-maçonnerie des modernes, des humanistes, mais aussi par le contradictoire a permis, la recherche du sens premier, l’étude de l’origine à travers les mythes. Le XXème siècle à donner une rigueur scientifique à cette recherche des origines des mythes dans l’espace et le temps, sans les séparer en considérant leurs analogies. Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss sont les chercheurs qui ont incarné le mieux par leurs recherches, cette transversalité des mythes et leur pérennisation.

 

De nos jours l’on communique sur l’intérêt de l’interdisciplinarité, mais on fait rien pour la mettre en place. Les chercheurs sont cloisonnés dans leur discipline. La recherche est fragmentée, sectionnée, tronçonnée.

Comme en médecine par exemple, des spécialistes se répartissent par morceaux notre corps, on parle de redonner de l’importance aux généralistes, d’en faire une spécialité. On observe qu’il y a de grands spécialistes et des petits médecins de campagne au service de tous.

Claude Lévi Strauss

 

Dans les sciences humaines par exemple le folklore est une discipline reconnue à l’international mais pas en France ! Ceux qui font des recherches sur celle-ci, le font sur leur temps libre, à leurs frais. Il en est de même de l’étude des mythes, de la mythologie comparée. 

 

Les francs-maçons dans leurs loges accueillent des chercheurs spécialistes dans leur domaine, mais ils sont des frères comme les autres et partagent une recherche commune. Les francs-maçons n’excluent pas, ne séparent pas, ils sont des constructeurs d’hommes complets, ils cherchent en toutes circonstances la pratique du bien, du beau, ils cherchent à réunir ce qui est épars.

 

Il y avait hier à la tombée de la nuit, bien des mains serrées les unes avec les autres dans de multiples chaînes d’union autour des feux de Saint-Jean, de belles célébrations à la Lumière universelle.

 

Jean-François.

Cahier de l'Alliance

Cahier de l'Alliance

Le dernier cahier de l’Alliance est paru, c’est le numéro 3 de cette revue de recherche de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française.

 

Ce numéro 3 sous le titre Spiritualité Initiatique, une invitation au Sacré.

Affirme que la spiritualité est au centre de l’expérience intime initiatique du franc-maçon.

Affirme la place du Sacré dans les loges maçonniques, leurs travaux et leurs rites.

S’interroge sur l’existence d’une spiritualité spécifique à la franc-maçonnerie.

 

De nombreux intervenants de qualité, précisent et enrichissent  cette réflexion entre autres :

 

Jacques Branchut membre de l’Alliance et du Suprême Conseil Pour la France du R E A A.

 

Marc Halévy Physicien, Philosophe, Spécialiste de l’histoire des religions, écrivain et plus encore…

 

André Comte SponvillePhilosophe, Écrivain.

 

Christine Pedotti Écrivaine, Journaliste, Catholique engagée.

 

Leili AnvarSpécialiste connue de la littérature Persane, du Soufisme, traductrice du Cantique des Oiseaux.

 

Gaston Paul Effa Philosophe, Écrivain, membre de l’Alliance.

 

François Xavier Tassel membre de l’Alliance a publié sur les relations entre l’église catholique et la Franc-Maçonnerie.

 

Dans ses dernières pages ce cahier contient de nombreux conseils de lecture en rapport avec le thème abordé.

 

Ce cahier comme les précédents, mérite de figurer en bonne place dans les bibliothèques des sœurs et des frères, mais aussi dans celles de ceux qui sont des chercheurs de lumière.

 

Je reviendrais vers vous à propos de ce cahier après une lecture approfondie d’ici quelques jours.

 

Les Cahiers de l’Alliance sont disponibles pour tous par abonnement le contact pour souscrire est :

Cahiers.abonnement@gl-amf.net

 

Jean-François. 

RÉUNIR CE QUI EST ÉPARS

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Publié le par jean françois
LE VOYAGE D'ULYSSE

LES FRANCS-MAÇONS SONT DES MYTHOMANES

 

 

 

Ils ont choisis sinon de refaire le monde, au moins de le rendre plus harmonieux, leur méthode est le symbolisme, leur désir  perfectionner l’homme, révéler son être intérieur, lui donner une dimension plus grande. Mieux se connaître, en connaissant mieux l’autre, pour pouvoir agir ensemble pour le bien de l’humanité.

 

Les rites maçonniques puisent leurs sources dans la mythologie, les légendes ancestrales et universelles, les qualités narratives, poétiques de ces légendes enrichissent les rituels maçonniques, véritables paraboles initiatiques. La légende du maître architecte Hiram et de la construction du temple du Roi Salomon, est une véritable cosmogonie de l’univers et de l’homme.

Les mythes enrichissent l’homme, l’inspirent pour donner un sens à sa vie. À une vie bonne, meilleure, ils exaltent le Maître maçon. Par son travail et sa persévérance le Maître essaye de mettre un peu d’ordre dans le chaos, avec humilité.

 

Les profanes voient les francs-maçons revêtus de leurs tabliers de travail, soient comme des originaux, soient comme des mythomanes, qui rêvent d’un monde meilleur inatteignable. Originaux surement, puisque à la recherche d’une beauté, d’une pureté dégradée, perdue, mythomanes puisque nourris de légendes et mythes fondateurs d’une quête initiatique. Les francs-maçons sincères pratiquent avec constance la charité.

Ils cherchent comme Ulysse leur Ithaque à travers leurs voyages initiatiques, leur parcours de vie, ils vont vaincre leurs peurs, la peur d’eux-mêmes. Ils ne cherchent pas l’immortalité promise par Calypso à Ulysse, mais la régénération constante, leur bonheur est sur la route, le franchissement successif des degrés initiatiques, apporte pierre après pierre la construction de leur être intérieur. Ils se coordonnent au cosmos et aux hommes, par la culture dans leur jardin intime de l’amour fraternel, cet amour représenté par la rose aux mille parfums qui montent de la terre jusqu’au ciel.

 

Les francs-maçons sont reliés entre eux non pas par quelque religion soumise à ses dogmes, mais par les messages universels donnés par toutes les traditions. Il n’y a pas de limites dans la recherche de la vérité. Ils sont les héritiers d’Athènes et de Jérusalem, ils ont l’exigence d’ouvrir leur cœur et leur esprit, de réunir ce qui est épars.

 

Véritables mythomanes cultivant leur imagination, ils poussent les portes au-delà du sensible, vers le supra sensible, les terres inconnues de la raison. Ils font des alliances avec le principe créateur, avec la nature et avec les hommes de bonne volonté, ils pratiquent une sorte d’écologie gaie et heureuse.

 

Les francs-maçons ne dispensent pas de leçons de morale, mais incitent par leur exemplarité au partage de plus de bonheur et de spiritualité, dans un monde matériel trop désacralisé.

 

Les francs-maçons sont les enfants de la veuve, mais aussi d’Ulysse, car comme l’a dit le philosophe Luc Ferry :

 

« Ulysse est un homme qui va de la guerre à la paix, du chaos à l’harmonie, de la haine à l’amour de l’exil au retour chez soi, bref de la vie mauvaise, à la vie bonne. »

 

Je vous souhaite à tous une bonne fête de la musique, et par Saint-Jean un bon feu régénérateur de l’amour.

 

Jean-François.

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Publié le par Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine

Cet article est reposté depuis Le Blog-Notes du Rite.

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Publié le par jean françois
REPRISE DES TRAVAUX

Bonjour ! Privé de Lumière par un phénomène physique que les médecins du corps appelle " Cataracte".

Je vais pouvoir reprendre demain les travaux, la grande Lumière a commencé à paraître !

Jean-François.

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Publié le par jean françois

Indisponible quelques jours je reviens vers vous à partir d'après-demain

Jean-François

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Publié le par jean françois
cliquez sur le schéma pour agrandir

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A un moment où l'on va nous contraindre à ramener nos bouteilles plastiques dans les temples de la consommation un petit schéma intéressant.

Jean-François

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Publié le par jean françois
LE GURU DU FRANC-MACON

LE GURU DES FRANCS-MACONS

 

 

Les francs-maçons ont des Maîtres dans leurs loges, et des dirigeants dans leurs obédiences, sont-ils leurs Maîtres initiatiques ? Sont-ils comparables aux Gurus des hindouistes, à des Sensais Japonais, ou encore à des Scheiks Soufis ?

 

L’occident n’est pas l’orient, les Maîtres maçons et leur officiers des obédiences ne sont « que » des frères dévoués, ils sont qualifiés de vénérable, de très vénérable, de respectable, de très respectable, cela n’en fait pas des Gurus, je dirais qu’ils sont presque des frères convers, chargés de la bonne organisation des travaux, ils ont, en plus accompli un parcours spirituel personnel, mais qui reste personnel et n’a pas à être imposé à leurs autres frères.

 

Ils ont été élus par leurs frères qui ont remarqué en eux , le désir de servir l’ordre initiatique et leurs frères , ils n’ont que des charges et des devoirs, leur principal devoir est de mettre leur fraternité en action. Ils sont élus temporairement à un office, une charge. Ils représentent leurs frères, c’est ainsi qu’ils sont honorés et décorés.

 

Ces frères sont chargés de la transmission du rite, ils ont travaillé à maîtriser leur ego, car ils savent que leur temps accompli, ils céderont leur office, leurs décors, leur cordon à un autre frère méritant, s’ils attendent une récompense celle-là. Ils retourneront alors en silence, en toute humilité, sur les colonnes de leur loge.

 

A la lumière de leur expérience, ils ont découvert la lumière de l’amour fraternel intemporel.

 

Le véritable Maître, le Guru du franc-maçon c’est son rite initiatique, transmetteur de la pureté de la tradition, il est son guide initiatique, constitué d’un corpus de rituels au sein desquels sont révélés les mots, les signes pour avancer vers soi, vers l’être intérieur.

Le rite permet la compréhension et l’approche de la vérité, degré après degré, il élève la conscience et éveille nos capacités personnelles.

 

La valeur, l’avantage du rite c’est qu’il est totalement désincarné, il n’a pas d’ego, il ne peut succomber à aucune tentation, aucune dégradation. Le rite laisse à l’adepte la liberté de son interprétation, les mots parlent à chacun dans le secret de son cœur, il accompagne simplement, il est le livre à ouvrir quand le doute s’installe, quand la recherche veut aller plus loin, à son rythme, ce n’est pas une somme intellectuelle, c’est un livre ouvert, une fenêtre pour observer son être intérieur.

 

Les francs-maçons qui triturent les rituels, portent atteinte au rite, ils sont encore sous la dépendance de leur ego, ils veulent laisser leur marque, leur croyance, leur dogme en quelque sorte. Les seules modifications tolérables pour une meilleure compréhension ne doivent pas altérer les messages initiatiques, elles ne peuvent être que de pure forme.

 

Les vénérables Maîtres et les officiers de l’obédience se poseront en gardiens et en veilleurs du rite, obligeront les frères au strict respect du rite. Le rite c’est l’or spirituel de l’initiation.

 

Jean-François.

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Publié le par jean françois
LE FRANC-MAÇON ARCHITECTE DU COSMOS

LE FRANC-MAÇON ARCHITECTE DU COSMOS

 

 

Si le cosmos est comme le voyaient les Grecs un monde clos, fermé, ce n’est pas le monde des francs-maçons. Mais si ce monde est harmonieux, le contraire du Chaos, c’est le projet auquel travaillent les francs-maçons. Rétablir l’ordre après le chaos, unifié le monde d’en bas avec celui d’en haut, travailler à l’universalité sans limites.

 

Construire un homme qui trouve sa juste place dans l’univers.

 

Pour faire moderne le franc-maçon est informaticien de son avenir, grâce à l’observation du cosmos, il a découvert un système d’exploitation open source !Il est décrypteur d’un langage de programmation, assembleur de données de haut niveau, donnant de la cohérence à un système. C’est un scribe moderne. 

 

Le cosmos est donc une source d’inspiration et de connaissance infinie pour l’homme et le franc-maçon en particulier. De tout temps les hommes en général et les francs-maçons en particulier ont voulu reproduire le ciel sur terre, faire descendre la Jérusalem céleste, voir la réalisation de l’apocalypse de Jean. Harmoniser l’univers entier, lire le ciel pour lire en soi-même.

 

Le franc-maçon commence par construire son temple matériel, il sacralise ensuite cet espace temporel, pour le spiritualiser en y plaçant les symboles universels, le soleil, la lune, la voûte étoilée. Il réalise une véritable cosmologie dans ses temples, comme le firent les hommes de Stonehenge, des Pyramides d’Egypte et d’Amérique, jusqu’aux temples d’Asie et plus près de nous les compagnons bâtisseurs de nos cathédrales, dans ses temples de pierre se promènent les âmes au milieu des symboles, elles renaissent.

 

 

L’observation du mouvement des astres est la vision métaphysique du monde, on y observe la course circulaire du temps, les cycles de la nature, ce sont de véritables livres ouverts sur la vie et son évolution, on y voit les mouvements harmonieux du monde et la symbiose entre l’homme et la nature, entre la vie de l’homme de le cosmos, on passe ainsi du profane au sacré.

Ce sacré qui manque tant aujourd’hui dans nos sociétés matérialisées, déshumanisées. 

 

Entrer dans un temple, c’est comme regarder la voûte étoilée un soir d’été, c’est une émotion renouvelée sans fin, c’est la conscience de notre finitude et de l’infini de notre pensée. Voyager dans le ciel vers l’infini, c’est se grandir, et faire grandir en nous la lumière. A force de regarder les étoiles qui brillent dans la nuit, nous vient le désir de se placer au centre de l’une d’entre elles, de faire partie de leur monde, c’est le désir, l’attirance du beau qui se manifeste en nous, nous recouvre comme une vague étincelante.

 

En recherchant le pourquoi et le comment de l’univers, on s’interroge sur notre propre état d’être.

L’initiation évolution est une course vers l’étoile, vers notre étoile, c’est la métamorphose de notre être, le désir de plus beau, de plus grand, notre construction permanente, notre évolution infime au regard de l’univers.

 

Jean-François.

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Publié le par jean françois
LA VRAIE GLOIRE

LA VRAIE GLOIRE

 

 

La vraie gloire est l’espérance, le pari de la force du renouvellement, voir tout renaître quand tout est détruit, croire au cercle magique, à la mort d’où germe la vie. L’espérance c’est croire en ce principe de régénération, sans certitude peut-être mais avec un doute créateur, moteur sur le chemin vers le principe, vers l’Unique. C’est pourquoi le franc-maçon glorifie le travail sur lui-même qui réunit tout ce qui est épars en lui.

 

« Tout ce qui vit est unique :

Ce lieu, ce feu, cet instant,

Ce soleil buvant rosée,

Cette brise hélant écho,

Ces gestes nôtres, ce regard…

Quel dieu, donc sinon unique,

 

Peut-il répondre à nos cris ? »

François Cheng.

L’espérance cette île de la soif jamais tarie, reverdit sans cesse la nature à l’approche de la Saint-Jean, du solstice du feu, dans la prairie montent les flammes de l’espérance qui régénèrent toutes choses.

 

Jean-François.

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